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- Sketches de Coluche
- (alias Michel
Colucci)
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- LES PAPES (Jean-Paul II et jean
retiens I)
- Moi j'veux pas me fâcher avec les
Catholiques hein !
Ah non ! Ah non ! Ah les salauds ! Hein !
C'est toujours moi qui m'fâche ! Bon un petit peu pour
faire plaisir... Ah vous êtes salauds !
Les catholiques ils ont dérouillé là
! Parce qu'en 78, très mauvaise année pour les
Papes... deux d'un coup dans la sciure !chlaff ! Voyez la
caisse... gling gling ! Jean VI... chlaff ! Suivant ! chlaff !
Suivant... Ben ça va euh ! On serre les miches !
En plus, ils se sont fait piquer l'affaire par l'autre
là... L'inventeur du Moyen Age... Comment il s'appelle ?
Arrête là tes conneries là ! Avec un
tchador en poils pour l'hiver ! Hé ! Il est allé
là-bas parce qu'il était à
Quoi-de-Neuf-le-Château, et puis il s'est mis la gueule
dans la lourde, alors
ils lui on mis un pansement, mais ça va aller y
paraît !
Alors le Pape, il faut qu'il rame maintenant !
Il st parti au Mexique et tout. .. il a embrassé des
gosses ! Il peut attrapper des maladies hein ? il arrive
à l'hôtel y avait un Christ au-dessus du lit, et
le mec il a dit : " Enlevez-moi ça. Ça me
rappelle le bureau. Faut pas déconner non plus. ! "
Hé hé hé hé ! Non ! C'est pas
là. Je vous le dirai, c'est pas là !
Moi, j'ai pas connu le Christ parce que ça fait pas
longtemps que j'suis dans le show-business, mais il
paraît très gentil hein ? Il paraît le
Christ très gentil. Tout maigue et pourtant très
gentil quand même ! Comme quoi ça n'a rien
à voir hein ! Il est très gentil !
Généreux comme tout mon vieux, mais correque
!
" Buvez c'est mon sang, mangez c'est mon corps, touchez
pas c'est mon cul ! "
C'est normal ! Ah ben y a des limites à tout hein ! Ah
non, c'est normal. Très gentil ! Alors attends, parce
que dis donc, en plus, les papes, le dernier qu'il est mort
là, le frère Ripolin comment qu'il s'appelait ?
Jean-Paul I !
Hé... Le dernier qu'est mort c'était le plus
jeune: révision des cinq mille et tout, vidange,
graissage hein ! Quatre semaines : tout bon, cinquième
semaine : chlafff
- Ça fait rien vous gagnez une boite de jeux !
- Ben merci... Ça fait rien.. .
- Et je remets 100 F dans le bourrin !
Tiens, j'vais vous montrer un truc. Vous barrez pas, y a rien
d'autre ! Regardez le journal quand il est mort, vous avez ici
France Soir. C'est un journal à grand tirage ça
hein! Très bien pour allumer le feu donc ! Vous avez ici
" Le Pape est mort " et alors en bas, une publicité
malencontreuse : " Grande Braderie au marché
Saint-Pierre. " Enfin, qu'est-ce que vous voulez que je vous
dise ? Tiens, garde-le, parce que l'autre est pas mort et on
peut encore se faire du blé avec celui-là...
Bon, parce que, dis donc hé, pour en élire un
autre de Pape, hein... C'est la merde hein ? Faut les
réunir d'abord les Cardinaux ! Y en a partout, y sont
aux quatre coins, y sont très vieux. On leur met des
petits ronds rouges sur la tête, c'est pour pas les
paumer dans les squares ! Si, au moment de la promenade... Hou
hou ! Et ils sont très vieux, y en a qui sont presque
liquides, y vont les chercher avec des éponges ! Sa
Sainteté Jean XX/XII. Oui, bonjour madame ! Oh merde !
C'est dégueulasse... T'as l'impression d'embrasser la
Mère Denis ! Bon, sans la moustache. Bon... C'est pas
fini non ? Alors j'vais vous expliquer. Et puis c'est un
merdier, faut les réunir et puis il y a la
fumée... Faut faire venir l'Indien ! Y a des tas de...
Alors ils les mettent dans une pièce, c'est là
où y a la fenêtre. Vous avez vu des fois à
la télévision avec Léon Zitrone qui fait
le reportage :
" Eh bien, Mesdames et Messieurs, bonjour ! Nous sommes
actuellement sur la place Saint-Pierre... "
Alors y a une pièce et puis à un moment ils
viennent à la fenêtre et c'est lui le Pape, le mec
qui vient vous voyez ? Parce que, par exemple, celui qu'a chaud
il va ouvrir la fenêtre... Ah ! Ah !
Hé... Faut faire gaffe là-bas ! Faut y aller, la
femme de ménage elle fait gaffe là-bas, elle se
baisse hein ! Bon ! Alors ils les réunissent dans une
pièce et ils font :
- Pouf pouf
- Pouf, pouf, ça-se-ra-toi-qui-va-être-le-pape
!
Bon, et puis y en a un qui gueulait parce que ça faisait
trois ou quatre fois que ça tombait sur lui. Alors un
moment, il dit :
- Vous r'tournez pas... Y a un Polonais qui vient d'rentrer. Il
parle pas la langue, il croit qu'on partage un missel. On va le
pousser à la fenêtre, ça va être bon
pour lui
- Tiens ! heu... Bonjour Jean-Pol Siss !
- Bonjour les filles !
- Bon, bon, il est con !
- Alors, dites moi, heu... y a votre bagnole qui gène
!
- Oh, ma bagnole !
Y en a qui a pris le micro:
- c'est lui le pape !
- Ouaiiiis !
- Il est polonais
- Ah !
Pas de quoi se brûler pour la chaleur hein... Et en plus
c'est parce que les mecs ils voulaient pas d'un Polonais, ils
voulaient un Italien hein, sur la place Saint-Pierre. Fallait
les voir les Italiens :
" Des papes, des papes, oui mais des Panzani ! "
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-
- Le CRS
Arabe
-
-
- - Monsieur, que pensez vous du racisme
?
- - Oh ben, moi, vous savez, je m'en fous
hein, du moment qu'on vient pas m'emmerder chez moi
!
- - Monsieur, s'il vous plaît. Si votre
soeur parlait d'épouser un Portugais, que diriez-vous
?
- - Ah ben, ma soeur, elle fait ce qu'elle
veut, ma soeur. Je m'en fous, de toute façon, j'y cause
plus
- depuis qu'elle sort avec un
Noir.
- - Monsieur, que pensez-vous du racisme
?
- - Ecoutez ! Laissez-moi touanquille, je ne
paeux fai'e aucune déclaouation à l'heu'e
actuelle.
- (Accent noir)
-
- Ben dis donc ! tu vas pas nous emmerder mon
p'tit pote, hein ! Parce que moi, je viens ici tous
- les soirs avec les copains dans le bistrot
! tu vas pas nous emmerder, non ! Sans blaague !
- Meerde !
- Alors monsieur, parce qu'on est là
qu'on rigole y croit qu'on s'fout d'sa gueule ! Alors y
prend
- mon verre, y m'le fout dans la gueule !
Sans blague ! Meerde !
- Ouais ! ben justement ! T'as
intérêt à écouter c'que les mecs y
disent si après tu dis que c'est
- moi qui dis c'que les mecs y disent ! Sans
blaague ! Meerde !
- Alors, parce que monsieur on est là
on rigole, y croit qu'on s'fout d'sa gueule, y prend mon
verre,
- y m'le fout dans la gueule ! Un costard
tout neuf ! Merde !
- Ouais ! Ben t'as d'la veine que j'suis pas
nerveux, mon p'tit pote ! Parce que j'ai des copains
tu
- aurais craché la moitié
d'ça à la gueule, y t'auraient déjà
sauté à la gueule ! Hein ? Sans
blaague
- ! Merde !
- Ouais, ben justement ! Tu les
déboucheras tes oreilles ! Passe que c'est pas moi qui
ai dit, euh : "
- Tiens, voilà encore un Arabe
!"
- C'est pas parce que t'es CRS hein ! J'en ai
rien à foutre que tu sois CRS ! En uniforme dans
les
- bistrots, bravo ! C'est nous qui paye !
Sans blaague ! Meerde !
- Ouais, ben t'as d'la veine que j'suis pas
nerveux ! Hein, parce que j'suis pas nerveux, t'as de
la
- veine !
- Hein ? Oui, mais t'énerve pas,
j'texplique ! Non ! Je dis que t'as de la veine que je suis
pas
- nerveux.
- Oui ! moi aussi, j'ai de la veine, mais
c'est pas là la question. Je suis content de ne pas
être
- nerveux, si tu veux ! Mais je... On a tort
en général de s'énerver. J'te dis parce
qu'on...
- Ouais ! Non, mais t'écoutes pas ce
que je te dis là. Le costard , je m'en fous, c'est un
vieux, tu
- vois. J'le mets pour travailler, et
là, je travaille pas.
- Non, je dis on a tort de s'énerver
si tu veux, parce qu'on arrive à dire dans la
conversation des
- choses qu'après on regrette je veux
dire, je regrette, si tu veux.
- Je me dégonfle ? Oui, je me
dégonfle ! Si tu veux, je me dégonfle... Mais je
dis pas ça parce que
- mes copains sont partis et que les tiens
sont restés.
- Hein ? Que j'ai dit moi : les Arabes ?
Euh... ça m'étonne ! Parce que si y a bien un mec
qui fait pas
- de différence, c'est bien moi !
Alors, moi je vais te dire, je suis pas raciste pour ça.
Je vais te
- dire pour moi, les Blancs, les
Français, les Noirs, les Arabes, les Juifs... Non. T'as
raison pas les
- Juifs !
- J'ai pas dit les Juifs et les Arabes dans
le même panier mais à part les Juifs, tous les
autres
- sont égaux, ouais. Hein ? Les
Arabes, plus ! Ouais, les Arabes sont plus égaux que les
autres !
- Ouais, ouais, ouais.
- Hein ? Les Français sont des cons ?
Ben j'suis bien placé, hein, j'suis français
!
- Hein ? Je suis mal placé ? Ouais !
Mais je suis mieux placé que toi je veux dire. Non ? Je
suis
- moins bien placé... Que j'ai dit moi
la police, euh... ça m'étonne. Parce que j'adore
la police, les
- gendarmes, tout ça. Avec
peut-être une légère
préférence pour les CRS mais...
- Mais non ! Non! Mais t'as raison ! Mais
t'as bien fait pour le verre ! Moi j'aurais été
à ta place à
- toi, j'me serais foutu le verre dans la
gueule ! Ah non, mais je le mérite !
- Hein ? J'en mérite un autre ! Ah,
ouais, ouais, ouais ! Garçon la même chose
!
- Ah ouais ! Non... mais si y a un mec ici
qui t'emmerde, tu y fais fermer sa gueule ! Ah mais
t'as
- raison !
- Hein ? T'as pas à te laisser
emmerder dans les bistrots, exactement ! Tu me le dis, moi j'y
fais
- fermer sa gueule !
- Hein ? Que je ferme ma gueule ? Ouais,
ouais. Ah oui. Même moi ! Ouais, ouais, ouais ! On
rigole
- pas ? Ah bon, mais si je t'emmerde, je
ferme ma gueule ! Ouais, ouais !
- Hein ? Je ferme ma gueule, ouais ! Ben...
c'est ce que je te dis... Complètement ! Ah
bon...
- Hein ? Non, je dis : ça ferme pas le
bistrot, alors je vais rester un peu. Hein ?
- Hein, non. Je dis : tu prends quelque chose
?
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- Le clochard
analphabète
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- Hé ! Camarade ! T'as pas cent balles
? Cent balles ? Enfoiré, va ! Allez va bosser va, la
France a
- besoin de toi ! Tu y diras qu'elle
m'attende pas, j'vais être en retard aujourd'hui hein !
J'habite
- une petite piaule, là. C'est grand
comme un placard, j'ai tout le confort sur le palier. J'suis
bien
- ! Mais j'bosse pas, j'vis de
récipients comme ça. On s'emmerde pas, les flics
m'ennuient pas, j'ai
- mes papiers en bon uniforme, j'suis
peinard. J'habite avec Ahmed, un philosophe arabe, un
pauv'
- garçon, il parle bien, il a une
maladie des boyaux de la tête. C'est ses parents qui
l'ont secoué
- quand il était petit et puis
ça s'est mélangé. Maintenant, y a un
merdier là-dedans ! J'voudrais
- pas habiter là moi, hein ! Pour vous
donner un exemple, l'autre jour je l'ai envoyé faire
une
- course à la Belle Jardinière,
il est resté deux plombes parce qu'il voulait parler au
Beau
- Jardinier. Voyez un peu le genre ? Alors
dis donc, moi déjà j'suis pas malin, mais alors
lui... il
- est analphabète, comme ses pieds, et
puis on comprend rien à qu'est-ce qui dit. Il a un
accent !
- Ah, dis donc ! On pourrait y accrocher son
pardessus. Sans ça, il est sympa. Mais j'habite
pas
- avec lui à cause de l'odeur. Oh le
salaud ! L'autre jour, il avait les mains sales, on aurait dit
ses
- pieds, dis donc ! Vous savez, des
clochards, j'en ai déjà vu des
dégueulasses hein ! J'ai vu des
- mecs qui portaient des vêtements pas
propres hein, mais lui, il est porté par ses
vêtements !
- Sans ça, physiquement, il est
agréable. De face on dirait un peu Tabarly voyez....
Mais de profil
- on dirait son bateau quand même. Ah !
il est peinard, il peut fumer sous la douche hein ! Il
est
- philosophe, Ahmed ! Il a des idées
sur tout, il a surtout des idées hein ! Il dit toujours
: " Le
- changement c'est quanque on prendra les
arabes en stop ! ". Il est pas arrivé le pauv' mec hein
!
- On nous a pas inculpé les bonnes
manières alors. Ma mère elle me disait toujours :
" T'es une
- andouille toi, t'es la troisième
roue du carrosse... ". Eh dis donc, tout le monde peut pas
être
- sorti de la cuisine à Jupiter hein ?
La société n'a pas voulu de nous, qu'elle se
rassure ! On ne
- veut pas d'elle ? Elle a qu'à nous
foutre tranquille. C'est pas nous qu'on irait y mettre des
bâtons
- dans les trous. L'hiver on ramasse des
cartons, on a bien chaud et puis l'été on s'fait
emballer
- par les bleus. Ils nous emmènent
à la campagne, pour nettoyer tout ça. Trois mois,
y a du boulot
- hein ! On part en autocar sur l'autoroute,
alors on voit les mecs qui partent en vacances. Ils
- s'arrêtent sur le bord pour bouffer.
Alors Ahmed il leur fait : " Bande abrutis ! ". Hé dis
donc
- c'est un prêté pour un vomi...
Ou pour un rendu, oh oh ! Et encore vous plaignez pas. Si
Ahmed
- était venu hein, moi je parle bien
français à côté de lui. Lui, il dit
toujours : "Li français ji li
- parle très moi qu'vous et ji vous
merde ! ". On n'est pas des lumières. C'est pas comme
mon
- frère. J'ai un frère à
la télévision, il a fait toutes les études
qu'on peut faire ! Il aurait pu être
- notaire ou des conneries comme ça,
hein ! Finalement il est ingénieur à Grenoble,
mais euh... Il
- me dit plus bonjour hein ! Ah ! Il ne me
connaît plus maintenant, il est fier comme s'il avait
un
- bar-tabac pareil. Mais c'est pas un con,
faut pas croire ! Quand il était petit il
écrivait des
- poésies vous savez sur l'amour, les
oiseaux... des conneries comme ça quoi, mais bien
bien... un
- peu le genre Beaudelaine, voyez ?... Il a
eu un accident, j'suis t'allé chez lui... Oh la vache
!
- T'arrives là-dedans, ça
brille. C'est que de la glace et de la dorure, dis donc. Tu
croirais la
- caserne d'Ali-Baba, tu vois ? C'est beau
là-dedans... Il doit gagner des sommes
gastronomiques
- lui ! Puis alors, ils ont des grands
clébards tout plats, marron avec tâches qui se
font faire
- exprès ! C'est des croisements de
chiens loups avec des sarah bernhardt. Un truc comme ça
! Il a
- eu un accident de cheval, il était
sauté plus haut que le cheval, il est retombé
après. Il s'est
- écrasé. Y a un nom. C'est les
choses de la vie ! C'est les gesticules ! Mais bien hein !
Jusque-là
- hein... ça lui avait foutu des
coliques... frénétiques ! Ils étaient
drôlement emmerdés. Alors, ils
- z'ont fait venir un savant de Marseille. Le
mec a dit : " Faut vous faire opérer des amygdales...
"
- Alors... Ah ! Il bosse... C'est pas un con,
c'est pas comme moi, hein ! Moi j'suis con mais que
le
- dernier qui m'a vu bosser, il est pas
jeune, hein !
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- SI J'AI BIEN TOUT LU
FREUD
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- Alors si j'ai bien tout lu Freud, hum, le
monde aurait deux problèmes : le cul et le
fric.
- Sachant que tout le monde a un cul,
occupons-nous du fric ! Non, parce que le cul, on n'a pas
le
- droit, hein ? Oh ! la la ! C'est sale, hein
? D'abord c'est sale et c'est vulgaire ! C'est vulgaire
le
- cul ! Beurk !
- La bite, les couilles, beurk ! C'est sale,
c'est vulgaire ! On n'a pas le droit hein ! Et
pourtant
- regardez... Et c'est pas des gros
mots...
- Cul, c'est pas un gros mot en fait ! Prenez
lavement par exemple : c'est pas un gros mot
- lavement. Et puis c'est dans le cul, c'est
de la merde, ça sort, c'est dégueulasse ! Y vous
rentre
- de l'eau... Pfft... J'te raconte pas
l'état du carrelage après... Fistule, c'est pas
un gros mot. Ça
- coule, c'est du pus, c'est
dégueulasse. C'est dégueulasse ! C'est comme
convergence,
- concupiscence, c'est pas des gros mots.
Uranus, orbite, tout çà... c'est pas des gros
mots ! On a
- le droit de les dire. Vous pouvez les dire
et tout ! Vis-à-vis des múurs, alors là
c'est très
- curieux !
- On a des idées sur le cul
là... et on a des múurs là... On n'est pas
emmerdé ! Ah oui !
- Alors que maintenant y a des gonzesses en
plus, c'est des libérées tout ça...
zzz...
- Alors t'as des gonzesses qu'arrivent en
minijupes, le genre : " J'avais plein air, je me
suis
- habillée comme
ça."
- Ben, heu ! Tu la regardes, t'as des yeux
ébouriffés, tout ça. T'es prêt
à lui grimper aux rideaux !
- Ben heu! La gonzesse, rien qu'avec les yeux
elle t'arrache la chemise... Hé hé hé, et
puis tu peux
- pas y toucher ! T'es là,
planté avec ton slip " couilles croisées de
Playtex ". Tu vois ? Et tu peux
- pas bouger là sans compter que
ça tasse hein ? ça tasse...
- Moi, j'ai un camarade de couleur qui est
très avantagé. Pas un Français hein ! Non,
non, un Noir. Il
- est embêté avec. A chaque fois
qu'il bande, il s'assomme. Hein... Passe une gonzesse, vlafff !
Il
- est emmerdé !
- Dans les bals masqués, il s'habille
en pompe à essence, alors ça va, comme ça
il est peinard. Il
- est peinard ! Ouais ! il se met le tuyau
sous l'bras et hop là ! Non, parce qu'en feuille de
vigne, ils
- font pas sa taille hein ! Remarquez
ça veut rien dire hein, la grosseur de la bite hein ?
Moi je
- m'suis renseigné parce que j'en ai
une petite, moi ! J'y ai demandé aux gonzesses, alors
elles
- m'ont dit : " Non, non, mon vieux, c'est
rien. Te casse pas, dors va, c'est rien "
- Non, non, paraît que ça sert
à rien les grosses bites. D'ailleurs je vous ferai
remarquer que c'est
- pas ceux qui ont les plus grandes oreilles
qui entendent le mieux, hein ! Et d'autre part c'est
pas
- ceux qui courent le plus vite qui sont les
plus pressés non plus. Voyez-vous ? Non, ce que
je
- voulais dire, c'est que le sexe n'est pas
une maladie. En fait Freud a écrit beaucoup parce
que
- Freud écrivait beaucoup à sa
mère. Chère maman, la la la. y a un mec, il lui a
dit : "Vous pouvez
- me signer une décharge ?
"
- Il a dit : " Faut que j'remonte un peu mon
stylo parce que là... c'est un petit peu en panne !
"
- Non. Parce qu'y avait la solution des camps
de nudisme... Vous savez ? Les camps de nudisme.
- Tous à poil.
- - Bonjour ! Pfrouttt...
- - Ça va ? Pfrouttt...
- - C'est la nature.
- - Non ! Moi, c'est les
haricots...
- C'est un autre genre. Y a un avantage.
C'est le mec qui arrive devant une gonzesse. Il dit : "
Je
- vous aime ! " Elle dit :
- " Je vois, monsieur. Oui, ça, je
vois ! "
- Non, parce que maintenant y a des trucs.
C'que je disais à ma femme l'autre jour. Parce
qu'on
- parle des fois de ça aussi pendant
les repas...
- J'disais à ma femme : " C'est vrai,
on a des relations sexuelles, mais elles viennent pas
souvent
- hein ! Hein ? " Alors l'autre jour, je
rentre, y avait un mec dans le plumard. Alors je commence
à
- gueuler ! Elle me dit : " Gueule pas hein !
Regarde comment y fait déjà hein ! Parce que...
"
- Et alors on a des gosses. Ils vont à
l'école, maintenant y a des cours d'éducation
sexuelle à
- l'école ! On leur apprend à
toucher la bite et tout hein ! L'autre jour, il venait pas
dîner. J'suis
- allé voir dans les chiottes. J'ai
dit : " Bon, quand t'auras fini tes devoirs, tu viens parce
que..." ça
- va pas ça ! Ça va pas... Ah
non ! Et puis encore, la bite ça va hein ! La bite
ça va encore. Mais alors
- la merde hein ! Oh ça, faut pas hein
!
- Tu rentres du boulot, tu dis : " Oh j'ai
bien bossé aujourd'hui ! " Ça tout le monde le
dit. Bon, ça
- va. Tu sors des chiottes tu dis
:
- " Oh ben, j'ai bien chié hein
!"
- Oh non, ça va pas là, oh non
! Oh non" Y a des trucs on n'a pas le droit hein ! On est
drôlement
- emmerdés ! Oh oui, parce que faut
dire que ça a toujours été
considéré comme une maladie la
- bite. Parce que c'était des
histoires. On disait tout le temps :
- " Oh ben des fois... dans
l'désert... les mecs, les légionnaires, ils sont
coincés ! Ils courent après
- les chèvres... tout ça... les
petites chèvres comme ça...
Mêêêh !!!... y a pas de mais, allez hop
là ! "
- C'est ça aussi qui fait, ça
change tout ! Ben oui ! Puis moi avec les gonzesses, j'ai pas
de chance
- ! A chaque fois que je tombe sur une, ou
c'est elle, ou c'est moi qui est marié !
- Chaque fois c'est pareil ! Ah oui
!
- Et puis y a les aguicheuses. Les gonzesses
qui arrivent (Deux sifflets.), avec des p'tits
nichons
- mignons :
- " Bonjour, ça va ? "
- Tan-tan, tan-tan, Igor Barrère
présente... Et puis après elles se barrent ! Bon
alors ! Je lui fous
- l'feu moi ? Non ! Non, ça va pas
ça !
- Les filles... je tiens à vous le
dire :
- " Con promis, chose due. "
- Attention, c'est comme la bonne femme qui
gueulait chez l'épicier :
- " Mon mari me fait cocue ! "
- L'autre lui dit :
- " Vous avez du bol, moi, il me fait partout
!", alors c'est pour vous dire ! Ah non ! Ça va pas
!
- J'voudrais vous rappeler avant de vous
quitter tranquille...
- J'voudrais vous rappeler la
célèbre phrase de Confucius, dans sa grande
bonté :
- " Dans la vie, c'est vrai, il n'y a pas que
le cul. Il y a aussi la bite et toutes les couilles.
"
- Merci Confucius !
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- Le
Belge
-
-
- Mais c'est formidable, hein ! Mais
savez-vous maintenant c'est que les Français nous
prennent
- pour des imbéciles.
- Mais ce qui est un petit peu
çà va et puis après c'est un gros peu,
hein.
-
- Et je le sais bien moi parce que je suis
allé à Calais; pendant le "Veek-End". C'est parce
que ma
- femme avait
- gagné des skis nautiques; et puis
par chez nous c'est tout plat y-a pas de lacs en pente,
hein.
- Alors on etait parti à
- Calais, comme çà on
s'était dit on pourra toujours jouer avec les planches,
hein. Parce que
- l'année derrnière
nous
- avions été à Venise,
mais çà n'avait pas eu de chance: on est
arrivé c'était tout inondé, hein !
Oh
- ben c'est pas que
- c'est moche chez nous, hein. C'est
très joli la Belgique. Vous devriez visiter Anvers,
hein, rien
- que pour l'endroit
çà
- vaut le coup
déjà.
-
- Bah c'est qu'on se fait tout le temps
critiquer. Moi je vois n'est ce pas je m'arrête dans
une
- station-service pour
- désaltérer l'automobile, et
puis également ma femme et moi n'est ce pas. Alors je
mets 1 franc
- dans une machine
- de Coca-Cola, il tombe une bouteille, je
mets 1 autre franc il tombe une autre bouteille, je
- mets 1 autre franc... Les
- gens disent eh il va tout prendre ! Bah
dites donc, tant que je gagne, je joue hein ! Ben
c'est
- normal, non ? Alors !
-
- C'est éxagéré hein.
Ben tenez chez le marchand de chaussures, c'est que je me fait
tout le temps
- critiquer parce
- que je prends les plus grandes. Bah dites
donc, si le 45 c'est le même prix que le 41, je vais
pas
- prendre les plus
- petites, hein !
-
- Tenez, tenez.C'est qu'on
a-t-été embété, hein, avec
l'automobile. C'est parce que j'avais claqué
- la portière et puis
- que j'avais laissé les clés
à l'intérieur. D'autant qu'il pleuvait, puis
qu'on avait laissé les vitres
- ouvertes: c'est pour
- vous dire. Ben on a eu que des ennuis avec
l'automobile. Après c'était les clignoteurs qui
ne
- marchaient plus. Une
- fois ils marchaient, une fois ils ne
marchaient plus, une fois ils marchaient... Même à
un
- moment on nous avait
volé
- la voiture. Heureusement j'ai eu le temps
de prendre le numéro, hein !
-
- Mais c'est les Français ne nous
aiment pas, mais c'est parce que n'est ce pas, elles se
moquent
- tout le temps de
- nous. Mais çà vous savez
pourquoi elles aiment les histoires belges, c'est parce que
c'est pas
- dur à comprendre,
- hein ! (rire idiot) Mais c'est parce
qu'elles sont jalouses parce que nous sommes plus
forts
- qu'eux dans le sport. Et
- encore là nous avons
arrêté le water-polo, on avait noyé tous
les chevaux. Alors ! Les Français
- ne sont pas forts
- dans le sport. Savez-vous pourquoi ils ont
choisi le coq comme emblème ? Ben c'est parce
que
- c'est le seul oiseau
- qu'arrive à chanter malgré
les pieds dans la merde, hein.
-
- Ah oui ! Nous savons aussi avoir de
l'esprit, hein. Je n'en ai pas personnellement, ma femme
non
- plus. J'ai un
- camarade qui en a eu pour le mois de
Juillet: on s'est amusé. Il disait par exemple: "Le
comble
- pour un chauve,
- c'est de pêcher une raie". Celui qui
a un poisson sur la tête, ila l'air aussi idiot que
çà, hein.
- Vous êtes comme moi,
- j'ai eu du mal aussi à comprendre.
Il disait tout le temps, "Le chauve c'est adéquat, c'est
comme
- Sheila, c'est parce
- que Sheila elle a des cou"a"ttes". (rire
idiot) Elle est très amusante aussi, oui. Bah c'est
un
- garçon qu'était
pas
- malin, il s'est pendu avec un
élastique, on l'a retrouvé écrasé
au plafond, hein. Même je sais que
- quand il était
- petit, il avait échoué un
examen d'urine, c'est pour vous dire.., c'est pour vous dire.
C'est lui qui
- disait tout le temps
- "J'ai appris qu'il fallait cueillir les
cerises avec la queue. Je suis embêté, j'avais
déjà du mal
- avec la main." Ah
- mais c'est des gens qu'avaient eu bien du
malheur. Sa femme a été ultra-violée par
des rayons X,
- hein. Et puis
- d'ailleurs elle a porté plainte
contre X.
-
- Alors nous on était-en voiture n'est
ce pas, puis on roulait vers Calais, et puis tout d'un
coup
- qu'est ce qu'on voit
- d'écrit en travers de la route:
"Pas-de-Calais". Ben je dis ils exagèrent; ils
l'auraient dit moi je
- ne serais pas venu
- hein, moi.
-
-
-
- --------------------------------------------------------------------------------
-
- L'ancien
combattant
-
-
- J'regarde si c'est pas miné. Repos
la classe ! J'me présente : Dumoulin ! Mais les
copains
- m'appellent Duboudin parce que chaque fois
que j'entrais dans la chambrée, y en avait
toujours
- un qui chantait : " Tiens voilà
Dumoulin..." R'marquez faut pas s'plaindre, on n'est pas les
plus
- malheureux ! J'avais un copain y s'appelait
Cocu. C'est agréable ! Il osait pas se marier.
Pourtant
- il en avait trouvé une qui voulait
bien. Peut-être pour ça qui voulait pas ! Alors
pour se donner
- du courage, y s'étaient
cuités tous les deux. Il est arrivé devant le
maire avec sa promise
- bourrée. Tiens... ça fait
rigoler ça d'habitude, promise bourrée. Ah non !
Cuitée ! Promise cuitée,
- c'est promise cuitée qui fait
rigoler ! Vous dérangez pas, j'vais vous la refaire.
Alors il est
- arrivé devant le maire avec promise
complètement cuitée... ça fait rien,
laisser tomber ! Enfin,
- il a d'la chance. Il est mort en 14, au
début... comme ça il a pas vu la suite. Il avait
été blessé au
- front... Non, pas à la tête,
aux pieds. C'est que ça rigolait pas ! Moi qui vous
cause, j'ai été blessé
- deux fois : une fois à la l'abdomen,
une fois à l'improviste. Lui, il avait eu le pied comme
qui
- dirait arraché par un obus de
passage. Nom de Dieu ! Alors on s'était dit : " On va y
couper la
- jambe le plus haut possible pour pas que
ça s'infecte au genou ". Comme on avait rien
pour
- l'endormir, on s'est dit : " On va y crever
les yeux pour que le malheureux y voie pas sa misère
".
- On lui a crevé les yeux et on y a
dit : " On t'racontera ". On a pas eu besoin, il est mort
pendant
- qu'on y cassait l'os... avec des cailloux !
Ah ben, dame ! On n'avait rien ! Ah non de Dieu,
c'est
- qu'la guerre de 14 c'était pas les
vacances. Heureusement dans un sens parce qu'il a pas
fait
- beau. On s'disait toujours : " Ah ben ! Y
f'ra beau demain ". Et beng ! La flotte ! Remarquez
faut
- pas s'plaindre, au Pakistan, y s'disent
toujours : " Ah ben ! On aura une meilleure récolte
l'année
- prochaine ". Et beng, la dèche !
Elle est très bonne... J'l'aime bien ! Ah, on a souffert
de l'odeur
- tiens ! Ben vous savez comment ça
s'passe ? Les premiers montent à l'assaut. Y se font
tuer à 3
- mètres, et après ça
pue pendant toute la guerre ! Parce que tout le monde y disait
: "Le front ! Le
- front ! ". Mais quand on est
arrivés, il existait pas le front, il a fallu qu'on le
fasse ! Nom de Dieu
- ! Les Allemands étaient comme qui
dirait à 100 mètres de nous. On leur a dit
:
- - On fait le front ici !
- - Ya !
- - On creuse ici !
- - Ya, Aufwiedersen !
- - Oui ! c'est ça. Aux fines
herbes.
- Pendant ce temps-là on s'tirait pas
d'ssus, sans ça on n'aurait pas fini la guerre. Faut
être
- raisonnable ! Alors, tant qu'on a eu des
munitions, ça allait encore mais après... Nom de
Dieu ! Ils
- ont commencé à nous jeter
leurs bouteilles de bière. J'ai gueulé ! J'ai dit
: " Y pourraient avoir
- des poubelles ! ". Alors nous, on leur a
jeté nos boites de corned-beef pleines. Il nous en
restait
- plein. Vous savez ? Des petites boites kaki
dehors, caca dedans. C'était des boites qu'on
avait
- pendant la guerre de 70... Ben c'est qu'il
en est resté assez pour faire la guerre de 40 !
C'est
- seulement qu'arrivés en
Algérie qui z'ont dit : " On vous laisse
l'Algérie et vous nous reprenez le
- corned-beef...." Et c'est plus tard qu'ils
l'ont revendu à Jacques Borel. Remarquez, faut pas
se
- plaindre ! On n'est pas obligés d'y
aller hein ! Ah, nom de Dieu ! Mais je regrette pas de
l'avoir
- fait la guerre ! D'abord parce que j'suis
pas mort, et puis parce que j'ai été
décoré. Ben oui,
- puisque j'suis pas mort ! A la guerre, on
décore ceux qui r'viennent. Ceux qui sont morts,
c'est
- ceux qu'étaient devant. Ben dame !
On pet pas être partout Alors j'ai ma pension et puis il
y a les
- commémos. Les commémos, c'est
bath ça ! On y va, on pose un bouquet de fleurs, on
joue
- toujours la même chose et puis
après on a un banquet avec les copains. On s'en met
plein la
- gueule ! Bien sûr, c'est pas nous qui
paye, c'est vous ! Et puis y a toujours un ministre.
En
- général, c'est Debré.
J'sais pas comment y s'démerde çui là ! Il
est tout le temps là ! Ah puis
- c'est un bouc-en-train, nom de Dieu !
T'entends un bouchon qui saute, c'est Debré ! Y en a un
qui
- s'endort pendant le discours de Malraux,
c'est Debré ! Y en a un qui s'met un entonnoir pour
faire
- rigoler ses copains, dites-le avec moi :
(Le public) " C'est Debré ! ". Alors ! J'invente pas.
Tout le
- monde le sait : c'est Debré ! Tiens
à propos faut que je vous raconte une amecdote.
Figure-toi
- qu'un jour, c'était la nuit
d'ailleurs, après une commémo. J'sais pas si
c'était la chaleur mais
- tout le monde était ému. Et
le p'tit Michel, il était complètement ému
! Alors je lui dis : "
- Michel, tu vas pas rentrer dans cet
état là à la maison ! Tu vas t'faire
engueuler par ta bergère !
- On n'est pas riches comme Fréjus,
mais on peut loger un copain ". J'le monte dans ma bagnole.
On
- fait pas 300 mètres, nom de Dieu !
On s'fait arrêter par deux gendarmes ! Je dis au plus
grand
- par la taille : " Faites attention, le
p'tit qu'est roulé en boule derrière, c'est
Michel Debré ".
- L'autre y m'répond : " Je sais, moi
je suis la Callas et mon copain c'est les Beatles ". Ah, nom de
Dieu ! Ils nous emmenés à la gendarmerie, eh ben,
heureusement que Michel Debré avait le
- téléphone d'Alain Delon sur
lui... Sans ça, on y passait la nuit, mon pote
!
-
-
- --------------------------------------------------------------------------------
-
- Le
Viol
-
-
- Euh.., Monsieur le juge, vous faites
attention à qu'est ce que vous dites. Je l'ai pas
violée. Euh.. pas plus que les autres. Et puis je vous
ferais remarquer que violer c'est quand on veut pas. Moi je
voulais, moi.
- Et puis d'après vous la Monique, les
bigoudis et le rouge à lèvres, elle met
çà pour effrayer les oiseaux ? Non monsieur,
c'est pour attirer les garçons. Et puis euh dites donc
les sex-shops,
- c'est moi qui m'en occupe des sex-shops ?
Bah alors. Des fenêtres ouvertes sur le vice.
Alors
- maintenant, ils vendent du beurre dans les
sex-shops, depuis le Dernier Tango à Paris:
- "Charentes-Poitou, çà rentre
partout".
- C'est rigolo çà. C'est
rigolo. Et puis vous direz à Monique, c'est pas quand on
est enceinte depuis six mois qu'on vient crier au viol. Alors
si elle compte que je vais être le père de l'objet
trouvé, vous lui direz que je suis pas la Rue des
Morillons moi, hein. Encore elle serait jolie ou rigolote,
j'sais pas moi euh.., comme Danielle Gilbert par exemple. Non
c'est un mauvais exemple, mais même ! Et Monique elle
vous fait un sourire dans une rue noire le lundi, le vendredi
tu cours
- encore. Vous savez comment on l'appelle
dans mon quartier: "Monique, deux qui la tiennent, trois qui la
niquent".
- Alors dis donc ! Eh remarquez elle est
moche, elle est moche, hein. Moi je lui dis rien.
J'espère qu'elle fait pas exprès, hein. Ah ben si
elle fait çà pour lancer la mode, comme physique
il faut qu'elle arrête, hein. Cà marchera pas,
elle s'est laissé pousser les jambes et les dents dis
donc.
- Dans le désordre, hein. C'est
qu'elle est grande hein Monique. Même assise il faut lui
monter à manger hein. Alors elle est maigre, Monique
elle est maiiiiiiiiigre. Eh Monique si elle voudrait maigrir
encore, il faudrait
- qu'elle perde un os. Eh ben nous au
début, on savait pas qu'elle était enceinte, on
pensait qu'elle avait gobé une pomme. Ah oui puis alors
elle est mignonne, elle a les dents du bonheur comme ils
disent, hein. Bien écartées, hein. A deux dents
tous les six mètres.. Ouais mais quand elle parle en
face il faut une montre étanche, hein. Puis alors elle
pouvait plus becqueter, maintenant, ils lui ont fait le portail
en inox, alors dis donc ! Rien que l'embrasser faut
déjà y
- aller, hein. Vous savez que quand elle
mange des cerises, les noyaux sont pas fiers, hein.
- D'ailleurs, on est bien gentil de la violer
dans l'état qu'elle est, hein. Eh je vous
ferait
- remarquer que même au commissairiat
ils y ont pas toucher. C'est quand même un signe ! ET
puis euh.., celui qui croit que çà nous amuse de
violer Monique, et bien on voit bien que c'est pas lui qui
attrape les maladioes, hein. Parce que dis donc moi
çà fait cinq ans que je la connais
- Monique, çà s'arrange pas,
hein. Cà s'empire.
- hein.
- Non non non non, en deux mots, hein.
Cà sent pire. Ben le mec qui la déshabille il en
ramasse plus avec le nez qu'avec une pelle, hein. Faut pas
fumer quand elle enlève son froc, hein. Elle est
chauffée au gaz. Ah oui on est bien gentil. D'ailleurs
je vous ferais remarquer qu'elle a déjà eu un
enfant Monique, avec un mec qu'était très moche
aussi, et ben il a fallu le jeter, hein.
- AH on est bien gentil de la violer dans
l'état qu'elle est, hein. D'ailleurs j'vais vous
dire,
- tellement on est gentil, moi Monique je
l'ai violée, je porte pas plainte.
-
-
- --------------------------------------------------------------------------------
-
- Je me
marre
-
-
- Je me marre...
- Tout le monde se plaint
maintenant.
- Alors, vous ouvrez le journal pour
apprendre que 20 Portugais, hommes femmes et
enfants,
- vivent dans la même pièce, un
taudis dégoûtant. Une photo. C'est
horrible!
- Je dis non !
- Ces gens là n'ont pas de raison de
se plaindre. On n'est pas allés les
chercher!
- Et puis, qu'est-ce-que c'est que ces
Portugais qui viennent retirer le pain de la bouche de nos
Arabes?
- Je me marre...
- Sans compter que sur 20 Portugais, y en a
quand même un qui pourrait faire le
ménage!
- Ah! non mais, le personnel c'est une
calamité!
- Alors on vous dit :
- "Ah! mais ce sont de braves gens. Y sont
venus chercher du travail en France."
- C'est pas vrai... Feignants!
- Ils sont venus chercher du chomage en
France, tellement que c'est pauvre dans leur pays, y a
même pas de chômage!
- Je me marre...
- Parce que pour qu'il y ait du chômage
quelque part, il faut déjà qu'il y ait du
travail.
- En France, y a les deux.
- Seulement quand il y a du travail, les
travailleurs se plaignent de travailler.
- "Oui, on travaille trop, on n'est pas assez
payés, on nous fout à la porte quand on est
du
- syndicat."
- Seulenment, quand il y a du chômage,
les chomeurs se plaignent de chômer.
- Voilà.
- Et on peut même pas concilier les
deux en remplaçant les uns par les autres, c'est les
mêmes!
- Je me marre...
- Alors on vous dit:
- "On n'a qu'a foutre les chomeurs à
la porte."
- Mais en fait on pourrait... renvoyer chez
eux: les Portugais, les Africains, les
Nord-Africains,
- les Juifs.
- Non pas les juifs!
- Mais déjà rien que
ceux-là!
- D'autant que la majorité d'entre eux
serait bien mieux chez eux... La preuve, on y va en
vacances!
- Je me marre...
- Alors on vous dit :
- "la Grèce..."
- Mais la Grèce, c'est le paradis la
Grèce... La Grèce, c'est le soleil, c'est les
vieilles ruelles avec
- le linge qui pend aux fenêtres, et la
milice qui passe 4 par 4, armée jusqu'aux dents,
prête à bondir.
- La Grèce, c'est les enfants qui
jouent dans les caniveaux. Les mômes, ils s'amusent avec
un rien là-bas, ils ramassent un rat mort et ils jouent
à Davy Crockett. Ou alors une vieille boîte de
conserve, aux bords tout coupants. Ils s'envoient ça
dans la gueule! Ils se fendent la gueule, les mômes!
Tandis que passe la milice, a par a, armée jusqu'aux
dents, prête à bondir.
- Vous prenez l'Espagne, c'est pareil,
l'Espagne!
- Je me marre...
- L'Espagne, c'est le soleil, c'est les
vieilles ruelles avec le linge qui pend aux fenêtres, et
la
- garde civile qui passe 4 par 4,
armée jusqu'aux dents, prête à
bondir.
- L'Espagne, c'est le folklore espagnol! Moi,
j'aime pas, mais c'est chacun son goût.
- DE toute façon, on leur jouerait du
Binoni, ils comprendrais pas, alors! Et pourtant, il
est
- espagnol.
- Alors, ils sont là, des heurs! Je
les ai vus, sur la plage: des heures et des heures, ils
jouent.
- Feignants!
- Je me marre...
- Alors on vous dit :
- "Oui, mais il y a la
misère..."
- Bien sûr, il y a la misère,
mais la misère, c'est beau!
- Surtout quand c'est bien fait... pour
eux!
- Je me marre...
- On vous dit :
- "Le Chili..."
- Mais y z'ont tout! On se demande de quoi
ils se plaignent au Chili! Le Chili, y z'ont tout: y z'ont le
soleil, y z'ont le linge aux fenêtres, y z'ont les
maladies qu'ils veulent, y z'ont des rats morts pleins les
caniveaux, y z'ont les brigades de la mort, eux! Qui passent 6
par 6, armées jusqu'aux dents, prêtes à
bondir!
- Alors, c'est partout pareil. De quoi ils se
plaignent? C'est partout pareil.
- Bon ya quoi?
- Il y a que la police qui change. Et
alors?
-
-
- --------------------------------------------------------------------------------
-
- Les
sportifs
-
-
- J'ai pas dit ca! Ouais,ouais,ouais,ouais!
Non,non,non,non!
- J'ai pas dit ca et pis c'est
tout!
- Alors on rigole,apres on dit que c'est moi
qui l'a dit,
- et pis apres c'est de ma faute.Vous vous en
foutez vous,vous rigolez.
- Vous vous en foutez,hein?
- Et pis qui c'est qui a l'air d'un con avec
les Belges maintenant,hein?
- C'est vous peut-etre?
- Non,c'est moi,merci!
- Alors on rigole, on dit :"Ah, ben c'est lui
qui l'a dit",
- et pis hop maintenant c'est de ma faute si
c'est des cons les Belges.
- Ah, j'ai l'air malin,hein...
- Deja avant c'etait pas terrible, alors la
vraiment....
-
- Et puis alors j'ai eu des plaintes, les
Suisses m'ont ecrit:
- "Monsieur!Vous faites toute une publicite
aux Belges!Tout ca!
- Alors que nous,on a les
Suisses-Allemands,ils sont largement aussi con!".
- Ah j'ai l'air malin.Je vous remercie,c'est
agreable hein.
-
- C'est comme pour les Francais. J'ai pas dit
que les Francais etaient
- tous des cons,moi!Hein?Je l'ai dit?Ben
alors je l'ai pas dit fort.
- Pis de toute facon,ca compte pas,parce que
on peut pas dire que
- les gens c'est tous des cons.
- Et meme les Francais,on peut p...on
peut...remarque,euh..
- Non,les francais, c'est un mauvais
exemple.
-
- Ou alors par groupe, des trucs comme ca,
mais meme.
- Par exemple les supporters,des trucs comme
ca.
- Sont cons, hein, les
supporters:Allez,allez,allez,ouais ben ???
- Mais si on allait par la,on peut toujours
trouver plus con que les supporters.
- A ce moment la!Y a les sportifs! Sont plus
cons les sportifs.
- Parce que les supporters sont assis,les
autres ils courent!
- Si on va par la!Y sont plus
cons!
-
- Remarquez, c'est toujours pareil,il faut
les comprendre.
- Moi je les comprends les
sportifs.Euh...parce que moi je suis mieux place
- peut-etre que vous, parce que moi je fais
du sport.
- Ah!Ben je vous remercie,c'est agreable!
Alors je vais vous dire
- c'est de la mauvaise foie, parce que ca
peut pas se voir,je vais vous
- dire pourquoi,je commence demain,
alors!Alors vous voyez!
- Mais il faut les comprendre aussi les
sportifs, parce que par exemple
- on dit ils sont cons, c'est vrai mais c'est
vite dit.
- Parce que le temps qu'ils passent a
courir,ils le passent pas a se demander
- pourquoi ils courent.Alors apres on
s'etonne qu'ils soient aussi cons
- à l'arrivee qu'au depart. Faut se
mettre a leur place aussi,hein.
-
- Remarquez,moi je me mettrais bien a leur
place,c'est pour les gonzesses.
- Parce que les sportifs,ils emballent.Les
gonzesses:Laaah!
- Ils
arrivent:"Ouais,ouais,ouais,euh...".Laaah!
- Remarquez,moi je pourrais emballer
aussi!
- Ah,ben je vous remercie! Non pas dans les
stades,mais je pourrais emballer,
- justement,parce qu' en ce moment, je fais
un regime.Je mange plus de pain
- avec les nouilles.Eh ben,dis donc,j'ai deja
vachement change.
- J'ai croise un copain l'autre jour, je lui
ai fait coucou,il m'a pas reconnu.
- Remarquez, lui, il est tellement con ca se
trouve,c'etait pas moi.
-
- EH!Maintenant les vestiaires, c'est
"miscte".C'est miscte,alors t'as des mecs,
- comme ca, parce qu'il y a des
gonzesses:
- "Eh!Ton short!Il est trop petit ou il est
double en fourrure?".
- Remarquez,je suis pas presse d'y aller dans
les vestiaires, parce que j'ai
- un copain,il fait du sport depuis hier et
il s'est deja fait gauler sa montre.
- Non, mais c'est pour dire,ils se fendent la
gueule.
-
- Pis,c'est toujours pareil,on peut pas dire
que c'est tous des cons
- non plus les sportifs.Parce que il y en a
qui touchent de l'argent,
- pis c'est interdit. Alors il y en a qui
sont moins cons que les autres.
- Quoi!J'ai dit qu'il y en a qui touchent de
l'argent et qu'il faut pas
- le dire parce que c'est
interdit.
- Et le dopping? Non,c'est pareil le dopping!
Il faut pas en parler du dopping.
- On en parle pas alors? Non,non! Non,non!
Bon,tant pis!
- Eh,le dopping. Pas celui qu'ils ont le
droit de prendre toute la journee
- et que ca se voit pas qu'en ils
pissent.Non! Moi,je vous parle du vrai dopping,
- celui qui gagnent des records avec et tout!
Bon allez, admettons qu'ils
- arretent. On aurait l'air malin devant nos
televiseurs en attendant
- qu'ils battent les records. Et puis le tour
de France, pour qu'il arrive
- le 14 Juillet,il faudrait qu'il parte a
Noel! ET encore! Il faudrait que
- es plus balaises poussent les plus
petits.
-
- Parce que s'il y a un sport qui est dur
c'est le velo. C'est dur le velo!
- Oh,la,la!Qu'est-ce qu'il faut etre con pour
faire ca comme sport!
- Et ben,c'est quand meme pas ma faute si
c'est les Belges qui gagnent,merde!
-
- Et pis on dit toujours:"les sportifs,c'est
des cons".Bon!
- Mais c'est l'esprit d'equipe! C'est des
mecs, ils sont une equipe,
- il y a un esprit. Alors ils partagent! Et
encore,il y a des exeptions!
- J'vous dit un truc:j'ai un copain qui fait
du sport. L'autre jour,a la cantine,
- il y a un gros qui s'est leve,il lui a mis
une praline dans la gueule,
- il lui a pique son assiette,puis il lui a
dit:"Quand il y en a pour deux,
- il y en a pour moi!". Alors mon pote,il
s'est leve,i l lui a dit:
- "Qu'est-ce tu fais comme
sport,toi?".
- L'autre lui a dit:"Je fais
halterophilie."
- Alors il s'est reassis, lui il fait
ping-pong. Oui,c'est bien aussi,
- mais enfin pour manger a la cantine,c'est
pas facile.
-
- Il est balaise mon pote! Il est pas tres
connu parce qu'il s'est fait illuminer
- en finale.Pour vous dire l'esprit que c'est
pas des lumieres,ses copains,
- ils l'appellent l'andouille. Je vous le
donne Emile, c'est parce que il s'est
- fait battre par Secretin. Vous voyez,il y a
pas de quoi s'en lever la nuit.
- Ben mon pote il est balaise deja au
ping-pong.Il a un truc a lui,
- alors j'vous le dit, faut pas le dire hein?
Il vise les yeux.
- Moi j'ai joue un peu avec lui,il m'en a
mise une de chaque cote,
- ben...j'ai continue un peu en nocturne,
pour etre poli,
- puis apres j'suis rentre parce
que....
-
- Bon,alors admettons que les sportifs soient
plus cons que les supporters.
- Mais si on veut trouver plus con que
soi,
- on peut toujours trouver plus con que
soi:regardez moi!
-
-
- --------------------------------------------------------------------------------
-
- Le
Schmilblick
-
-
- GUY LUX - Eh bien, bonjour! Le Schmilblick
est aujourd'hui à Cjarc, petite ville de
l'Aveyron.
- Je rapelle brièvement que le
Schmilblick est rind, qu'il contient du jaune, qu'il tient dans
la
- main , qu'on peut le
- faire cuire de différents
façons et qu'un navigateur le faisait tenir
debout.
- A Cajarc, à vous Simone! Premier
candidat...
- SIMONE - Bonjour Guy. Candidats de Cjarc
venus nombreux, bonjour!
- Le premier candidat, c'est
monsieur?
- 1er CANDIDAT - Monsieur Moulinot! Marchand
d'articles de pêche sur la place du marché
à
- Cajarc: Un article
- de pêche de qualité
s'achète chez Moulinot!
- GUY LUX - Posez votre question,
monsieur?
- 1er CANDIDAT - Oui, alors, est-ce le
Schmilblick est-il vert?
- GUY LUX - Non monsieur. A quoi
pensiez-vous?
- 1er CANDIDAT - A un vers de terre de chez
Moulinot.
- GUY LUX - Non, monsieur. Candidat suivant,
Simone...
- SIMONE - Oui Guy. C'est à vous,
monsieur?
- 2e CANDIDAT - Bonjour, Guy Lux. Je me
présente: Emile Duboudin, Compagnon de la
Libération de
- passage à Cajarc. Est-ce le
Schmilblick a fait 39-40?
- GUY LUX - Non monsieur.
- 2e CANDIDAT - Ca m'étonne pas, tous
des planqués à la
télévision!
- GUY LUX - C'est ça, Monsieur!
Candidat suivant, Simone.
- SIMONE - Candidat suivant, c'est
Monsieur?
- 3e CANDIDAT - Oualla Zaim Ben Salem
!
- SIMONE - Monsieur Ben Salim.
- 3e CANDIDAT - salem, Ben El Zaim, c'est pas
français comme nom!
- SIMONE - Salim, alors posez votre
question.
- 3e CANDIDAT - Morci, Mahademoisille! Est-ce
qu'il a, si vous plit, ah est-ce qu'il a que ah c,i lui
là qui la essait di
- pressi d'tarahoua l'Scmilblick. Ah est-ce
qu'il it pour çui là trouvi par
terre?
- GUY LUX - Euh... Je ne comprends pas,
Simone. Monsieur a été
coupé...
- 3e CANDIDAT - Qu'est-ce tu racontes des
saloperis, toi?...
- GUY LUX - Oui mais, Monsieur, nous n'avons
pas tout compris! Alors...
- 3e CANDIDAT - Qu'est-ce qu'il a pas compris
c'lui-là? Pourquoi lui s'il a pas compris pisque moi ji
li tris bien
- compris! Ji parle français aussi
bien qui toi, si ti plit! Alors? Qu'est c' que ça veut
dire,
- saloperie. Nadin
français!
- GUY LUX - Candidat suivant...
- 4e CANDIDAT - Bonjour, Mi Lusxque! C'est
papi mougeot de Cajarc.
- GUY LUX - Guy Lux. Monsieur?
- 4e CANDIDAT - Oui... Guy Lusque. Alors,
est-ce que le Schmilbilibili...
- GUY LUX - Non, écoutez, Monsieur! Il
y a d'autres candidats, alors Simone, s'il vous
plait?
- SIMONE - Oui, Guy. Candidat suivant, c'est
Monsieur?
- 5e CANDIDAT - Bonjour, guittou!
Jean-François, coiffeur à Paris, en vacances
à Cajarc, au
- camping. Alors est-ce
- qu'un coiffeur peut se tirlipoter le
Schmilblick tout seul dans sa tente, pfff!
- GUY LUX - Non! a quoi
pensez-vous?
- 5e CANDIDAT - A la même chose que
vous, dégoutant! Pfff!
- GUY LUX - Oui, c'est ça alors! S'il
vous plait, candidat suivant! Simone...
- SIMONE - Le candidat suivant est une
candidate!
- 6e CANDIDAT - Non, non!
- SIMONE - Oh! Excusez-moi, on ne les
reconnait plus, je...
- GUY LUX - Allez-y, posez votre question,
Monsieur!
- 6e CANDIDAT - Est-ce qu'on peut pousser le
Schmilblick?
- GUY LUX - Oui, pourquoi?
- 6e CANDIDAT - Pour le faire avancer, eh
banane!
- GUY LUX - C'est amusant, c'est très
intelligent! Merci monsieur. Simone...
- SIMONE - Candidat suivant.
- 7e CANDIDAT - Bonjour Minux!
- GUY LUX - Bonjour, Monsieur, posez votre
question.
- 7e CANDIDAT - Bon. Alors voilà, je
voudrais dire à Zézette qu'elle aille directement
chez René
- parce que comme j'ai paumé les
clés du camion, on va être emmerdés pour
lui livrer l'armoire.
- GUY LUX - On lui dira, on lui dira,
Monsieur!
- 7e CANDIDAT - Enfin, je paye à la
télé. J'ai le droit!
- GUY LUX - Candidat suivant, c'ets
Monsieur...
- 8e CANDIDAT - C'est papi Mougeot, euh...
Bonjour guy Lux!
- SIMONE - C'est une catastrophe!
- 8e CANDIDAT - Ah, oui... Alors
voilà... Est-ce que le Scmimimimibilimimi... Non! Ah!
ça y est,
- M'sieur Guy Lux, alors le
Schmilibilibi...
- GUY LUX - Mais enfin, Simone!
- SIMONE - Un peu plus tard, Monsieur,
candidat suivant.
- 9e CANDIDAT - Bonjour, Guy LUX, là!
Est-ce que, si vous plait, le Schmilblick
actuellement
- est-il cont' les
- travailleurs immigrés, là dis
donc?
- GUY LUX - Euh... non, Monsieur, à
quoi pensez-vous?
- 9e CANDIDAT - Je pensais à une
matraque de CRS, parce que c'est pas pour dire mais
- actuellement on mm...
- GUY LUX - Non alors, s'il vous plait! Je
rappelle que le Schmilblick est un jeu, je rappelle que le
Schmilblick est un
- oeuf et un oeuf ne fait pas de politique,
allons voyons! Hein? Mais non, je l'ai pas dit!
Alors
- Simone, s'il vous plait,
- candidat suivant!
- SIMONE - Candidat suivant c'est
Monsieur?
- 10e CANDIDAT - Bonjour, Guy Lux! Monsieur
Van De Plote de passage à Cajarc! Est-ce qu'on peut
mettre le Schmilblick une fois dans le biberon des
enfants?
- GUY LUX - A quoi pensez-vous?
- 10e CANDIDAT - A des frites.
- GUY LUX - Euh... Candidat
suivant.
- SIMONE - C'est Papi Mougeot!
- 11e CANDIDAT - Alors! Me revoilà! Ca
y est! Est-ce que le Schmilblick... dans la main.
- GUY LUX - Euh, ben... A quoi pensez-vous,
Monsieur?
- 11e CANDIDAT - A rein c'était pour
faire avancer le Smilimibimilibili...
- GUY LUX - Ca suffit Simone!
- SIMONE - Je sais, mais...
- GUY LUX - Mais enfin, vous n'avez
qu'à le pousser. Mais poussez-le, vous m'entendez,
Simone!
- Allo, Simone?
-
- --------------------------------------------------------------------------------
-
- Histoires à
bide
-
-
- 1.Le
couvreur
- C'est
l'histoire d'un mec, à qui on a raconté une
histoire et qui ne l'a pas comprite, et
- l'histoire qu'on y a racontée au
mec, c'est l'histoire d'un mec qu'en rencontre un autre dans
la
- rue et qui dit à l'autre
:
- - Tiens, dis
donc, j'ai vu le couvreur, y m'a parlé de
toi.
- - De moi, y
dit l'autre ?
- - Non, de
TOIT.
- Et le mec
à qui on a raconté l'histoire, il a trouvé
le moyen de ne pas la connaître et, ce
- qui est le plus grave, de ne pas la
comprendre. Il arrive au boulot, il rencontre son chef
de
- service et y lui dit :
- - Tiens
bonjour, monsieur Martinez, je suis content de vous rencontrer,
parce qu'on m'a
- raconté une histoire qui est
rigolote et j'me suis dit, tiens, je vais la raconter à
M. Martinez,
- parce que c'est pas pour dire mais au
boulot on s'emmerde un peu.
- Alors, le
mec y lui dit :
- - Eh bien,
allez-y, racontez-la.
- Et l'autre y
fait :
- - Eh bien,
figurez-vous, j'ai vu le couvreur. Y m'a parlé de
vous...
-
-
2.L'éléphant
- C'est
l'histoire d'un mec, non d'un autre mec, j'en connais
plusieurs, à qui on a raconté
- une histoire et qui l'a très bien
comprite, lui, mais qu'au moment de la raconter il était
bien
- emmerdé avec.
- Et
l'histoire qu'on y a raconté au mec, c'est l'histoire
d'un éléphant qu'est dans la jungle.
- Un éléphant normal, blanc, y
s'approche de la rivière pour boire parce que
là-bas y a pas de
- bistrots. Y vont à la
rivière, y met un pied dans l'eau, y met deux pieds dans
l'eau, y met sa
- trompe dans l'eau, et à ce
moment-là, y a un crocodile qu'arrive et qui lui mange
la trompe. Et
- l'éléphant y s'relève
et y dit :
- " Et fous
trouffez cha drôle !"
- Et le mec
à qui on a raconté l'histoire, un jour y se
trouve invité à dîner chez des
amis,
- et vous savez comment c'est, souvent les
mecs y s'invitent à dîner et y n'ont pas
grand-chose à
- se dire.
- - Alors et
toi ça va, oui ben ça va, et toi ça va
?
- - Oui, moi,
ça va et toi ?
- - Ben,
ça va et toi ?
- - Oui
ça va, et toi ça va ?
- - Oui,
ça va et toi ?
- - Ben,
ça va et toi ?
- - Ca va, et
à part ça ?
- - Ben,
ça va...
- Oui, ben
deux heures ça fait long.
- Et, au bout
de deux heures, y a un mec qui fait à l'autre : "
Hé, dis donc, toi qu'es rigolo,
- t'as qu'à nous raconter une
histoire, toi qu'es rigolo."
- Bon... Et le
mec y se lève et y fait :
- " Ben
voilà, c'est l'histoire d'un éléphant
qu'est dans la jungle qui va au bord de la
rivière
- pour boire, y met un pied dans l'eau, y met
deux pieds dans l'eau, y met..."
- Et, à
ce moment là, y a la maîtresse de maison qui
revient de la cuisine avec un
- clafoutis, et la maîtresse de maison
a un bec de lièvre en plus du clafoutis, elle a un bec
de
- lièvre qui part d'ici et qui finit
comme ça...
- Elle arrive
et elle dit :
- " Qui ch'est
qui feut du chlafoutis ?"
- Alors le mec
il est bien emmerdé avec son histoire.
- "Alors
l'éléphant y met trois pieds dans l'eau, tout
ça, ceci, cela et puis à ce
moment-là,
- y a un crocodile qui arrive tout petit, et
y lui mord la queue, tiens."
- Et la
maîtresse de maison, elle fait :
- " Et fous
trouffez cha trôle ?"
-
-
- --------------------------------------------------------------------------------
-
- Le
Flic
-
-
- Hep ! Vous là-bas ! Le gros qu'y
s'barre avec le pull bleu. Non, l'autre ! Bon, tant pis. Oui !
Je sais, j'ai l'air un peu con ! Mais l'uniforme y est pour
beaucoup hein ! Non, parce que ma femme me dit toujours : "
T'as signé sans réfléchir..." Et alors ?
J'ai demandé aux autres, y z'ont fait pareil, hein ! Si
on avait réfléchi, on n'aurait pas signé !
Faut pas nous prendre pour des cons quand même !
Remarquez, euh... On rentre pas comme ça dans la police
hein ! Y a des examens et tout. On passe devant des pschy...
hein !
- Moi, je suis passé devant un, y m'a
dit : " Combien j'ai de doigts ?". Alors les examens ! J'ai dit
"J'sais pas. 15 ?". M'a dit : " C'est bon. Signez là !
Quinze ans ". J'ai eu du bol parce que j'ai dit ça au
hasard. J'aurais pu avoir tout faux hein ! Et c'est bien
l'uniforme, c'est pour draguer les gonzesses ! " Hep
là-bas ! La blonde avec le gosse. Aux pieds ! Oui ? Vous
avez vos papiers ? J'suis de la police. Voyons voir, Ginette...
Ah, ah, ah, ah ! Joli nom Ginette. C'est votre petit
frère ? Hein ? Votre fils ! Bon circulez !". Non
là, c'est un mauvais exemple, mais d'habitude ça
marche!
- La police c'est trop t'ingrat comme
métier. C'est vrai ! C'est t'ingrat la police, parce que
par exemple... parce que j'vois, parce que les gens y nous
aiment pas ! C'est con ! Parce que nous on est là pour
les protéger hein ? Vous avez remarqué les gens ?
Plus y a de flics autour d'eux, plus y z'ont peur ! C'est
flagrant, c'est dans les manifs. Les gens y z'ont peur parce
qu'on est là ! Bon, on est obligés de taper hein
! On le fait pas pour le plaisir, hein ?... On est
obligés hein ?... En plus on est obligés d'faire
gaffe ! Parce que y a les fils des gradés, y z'ont les
cheveux longs, on les reconnaît pas hein ! Et pis y a les
appariteurs. C'est les mecs payés par la police. En
civil, y cassent les carreaux et après on dit qu'c'est
les étudiants, tout ça. Alors on est
obligés d'faire vach'ment gaffe ! Eh ben, dis tu vois
pas qu'on tap'rait sur la gueule à un flic, eh ? oh, la
vache ! Oh, la crise eh !... Eh, une fois c'est arrivé !
On a tapé sur un flic ! Ah, la crise eh ! ils ont dit
que c'était une bavure ! T'aurais vu la gueule de la
bavure ! Moi, ça m'a fait passer l'envie de baver !
Impeccable.
- Non, mais on est une bande de jeunes, on
s'fend la gueule. J'vois parce que par exemple y a les gens y
disent : " La police c'est un refuge pour les alcooliques qu'on
n'a pas voulu à la SNCF et aux PTT ". Eh ben, j'vais
vous dire, franchement c'est exagéré ! Moi je
vois hein, je suis pas dans un gros commissariat, mais je vois
rien qu'au commissariat que j'suis, y en a au moins, que je
dise pas de bêtises, y en a au moins quatre qui boivent
pas ! Oh ba, c'est comme dans tous les troupeaux hein ! Y a des
brebis galeuses !
- Nous, on a Robert. C'est un grand, il est
marrant ! L'autre jour, il arrive, il gueulait : " J'en ai eu
un ! J'en ai eu un ! ". Il avait arrêté un mec
pour état d'ivresse, qui était plus bourré
que lui ! Vach'ment rare hein ! Faut dire que le mec, il en
t'nait une belle ! Il l'avait amené, il était
sympa, Raymond y s'app'lait, heu... Cheveux courts, moustache,
charcutier, sympa. On y a payé l'coup et tout ! Alors,
Robert y disait : " Mais faut pas... reste ". Alors, l'autre y
disait : " Ben, justement heu, j'me dépêche de
rentrer passe que vu dans l'état que j'suis...
j'risquerais d'avoir un accident !". Après y z'ont fait
un concours de ballons. Dis, t'aurais vu la gueule des ballons
! T'avais des couleurs qu'étaient même pas
marquées dans le manuel ! C'est Robert qu'a gagné
! Ah non, mais il est balèze aux ballons hein ! Il
s'entraîne. On s'fend la gueule ! L'autre jour y a un
beatnik qui vient pour changer sa carte d'identité.
Alors Robert y lui dit... parce que Robert y déconne
tout le temps. Alors Robert y dit, euh... : " Tu m'donneras
l'adresse de ton coiffeur ! ". On lui a cassé la gueule.
On s'est marrés ! Ah non, mais on fait gaffe hein ! On
tape avec le plat de la main. Comme ça dans les
côtes. Alors ça fait ach'ment mal mais euh,
ça fait pas de traces. Ah non ! Parce que on n'a pas
droit aux traces. Parce que les mecs quant y z'ont des traces,
y paraît qu'y peuvent porter plainte ! Remarquez, heu, y
faudrait qu'y viennent au commissariat pour porter plainte.
J'les plains les mecs ! Non ! Dans l'ensemble y viennent pas,
on n'a pas à se plaindre.
- Alors après, heu... On l'avait
attaché à la grille. Alors Robert a
été chercher sa tondeuse, parce que Robert il a
une tondeuse, mais ça c'est à lui hein, c'est pas
fourni. Alors, l'autre, il avait les miques, mais on lui a pas
coupé les cheveux à un beatnik, et ben, il a eu
un avertissement ! Ah non ! Mais on rigole pas avec ces
trucs-là hein ! Parce qu'au bout de 30 avertissements,
on peut avoir un blâme ! Et au bout de 30 blâmes,
on passe devant un conseil de discipline et on peut être
dégradé ! Robert y s'en fout, lui, il est pas
gradé ! Hé ! C'est un métier où
qu'on en voit quand même des drôles ! Tiens !
L'autre jour j'étais de faction à une
intersection affectée à la surveillance des
usagers. En clair, je bullais à un carrefour. Il arrive
un mec qui tournait autour de moi avec un papelard. On aurait
dit qu'y cherchait une rue ou quèque chose. Il osait pas
s'adresser à moi, on aurait dit qu'il avait peur ! Voyez
le genre ? Un type louche, un peu basané, voyez... Parce
qu'on nous apprend à r'connaître les mecs louches,
attention ! C'lui-là si vous voulez il était pas
franchement louche mais était franchement basané
! Alors j'dis rien. Y s'approche, y tourne et pis, j'sentais
qu'il osait pas ! Voyez, y v'nait... mais y v'nait tout
doucement voyez. C'était le genre de mec patibulaire tu
vois, mais presque ! Finalement y s'amène et pis y
m'dit, euh... : "Pardon, missieu l'agent, s'y you pli,
axecousi-moi s'y you plit. A c'que s'y you plit vous pouvi
m'indiquer çui là qui li, heu... li coumissariat
d'poulice al'plis proche, s'y you plit, axecousi-moi, passe qui
j'y perdi mou papier d'identiti. J'voudri faire une
diclaration, s'y you plit, axecousi-moi ". J'me suis dit : "
toi mon p'tit gars, t'as pas la conscience tranquille ! ". J'y
ai dit : " Ouais ! vous avez vos papiers ?". Il les avait pas !
J'te l'ai emmené au commissariat !
-
-
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-
- On n'a pas eu de
bol
-
-
- On n'a pas eu de bol, hein.
- On n'est arrivé en vacances avec ma
femme et mon beauf. C'était un port
- Pas mon beauf, hein.
- Alors, on voyait pas la flotte, y avait les
bateaux qui étaient serrés.
- On s'est assis à une terrasse, on a
mangé une friture,
- Je sais pas si c'est d'avoir
été ballottés toute la journée dans
la bagnole ou quoi...
- Mais on a été malades ! Ma
femme a dégobillé sur son paltau.
- Et alors, je vais vous dire, le poisson,
quand c'est pas frais...
- Déjà, à manger, c'est
pas bon, hein. Mais alors à vomir !
- Alors, après ça, on a
été à la plage. Alors, au
début, y a des vagues.
- Mais, même pas nettes, hein, vous
voyez, euh.... Vagues. Bon.
- Après, y a une rangée de
bouées avec des petits fanions, et après, y a
plus rien.
- C'est une escroquerie, n'y allez pas pour
voir quelque chose, y a rien à voir.
- De toute façon, y aurait quelque
chose, c'est interdit de dépasser les
bouées.
- Moi, j'ai nagé jusque là,
j'ai dépassé les bouées. Au début,
ils sifflent, après ils tirent. Je suis
- rentré.
- On était pour se casser, y a un
vieux qui nous a dit :
- " Ah ! Mais attendez ! Le soir, le soleil
se couche. Et c'est beau "
- Bon. Alors on a attendu.
- Effectivement, le soir, le soleil se
couche, c'est beau. Bon allez, on se casse.
- " Attends ! Attendez, le matin, il se
lève "
- Ah ! Bah alors , c'est tous les jours
!
- On a attendu le lendemain, effectivement,
le soleil se lève, c'est très beau. Bon, allez,
on se
- casse.
- T'achètes 2 cartes postales, une du
lever, une du coucher, y a pas de raison de rester la que pour
ça, hein.
- Quand on a vu ça, on est reparti
avec ma petite femme, mon beau-frère, on est
monté dans la bagnole.
- Je devrais dire, avec ma femme, on est
monté dans la petite voiture, hein.
- Parce que... c'est pour ça que
j'emmène mon beau-frère, c'est pour la rentrer et
la ressortir de la bagnole.
- Oui, mais elle est jolie, en
fait.
- C'est vrai, on aurait du mal à lui
faire des gants dans mon short, mais euh...
- Au moins, quand je campe, j'ai pas
l'impression de dormir sur la route, hein.
- Alors, on est repartis, et on est partis.
On est partis, bon, on partait.
- Ca faisait bien... 3 litres et demi de
pinard que mon beauf dormait,
- quand j'ai demandé à ma femme
de me passer la bouteille qui était sous son
siège,
- vu que c'est là que c'est le plus
frais.
- Et surtout que ma femme, elle a que
ça à foutre, derrière.
- Encore que ça soit pas non plus
très pratique pour elle, parce que...
- quand on la rentre, il faut quand
même pousser...
- et elle épouse la forme de la
lunette arrière, vous voyez.
- Et puis elle a les baleines de la capote
incrustées dans le dos.
- C'est joli, mais il faut aimé. C'est
un truc, il faut être connaisseur.
- Ah oui, parce que je ne vous l'avais pas
dit, ma bagnole, c'est un décapotable.
- Je vous le dis, parce que c'est très
important, vous allez voir plus tard, c'est à cause
des
- tonneaux.
- Alors, nous, on roule toujours avec la
capote fermée, hein.
- Sans ça, avec ma femme, ça
fait prise au vent, on avance plus, hein.
- Ou alors à la voile avec son
maillot, mais euh ffff...
- On peut pas aller partout, il faut qu'y ait
du vent.
- Il faut prendre les renseignements ma
veille euh... c'est dans une autre langue, bon enfin
bref.
- Bon. Alors, on roulait pénards,
quand on est rentrés dans l'autre con,
là.
- Enfin, je dis l'autre con, on peut pas
l'accabler non plus, hein.
- Lui, euh, il roulait pas vite, euh, il
roulait à droite, hein, bon, et puis il est
mort.
- Bon.
- Mais merde, les autres nous avaient bien
évités, jusque là, alors.
- On s'habitue, aussi.
- Les gens le savent, qu'on roule
bourrés, quand même.
- Alors, sous le choc, on a fait 6
tonneaux.
- J'aurais pu faire mieux, mais
j'étais pas en forme.
- Et ben, je crois, c'est les tonneaux que ma
femme a pas aimé.
- Le médecin, y me la dit,
hein.
- Ah, y m'a dit :
- " Quand elle ont la tête comme
ça rentrée dans les épaules, c'est
qu'elles sont pas contentes, hein. "
- On s'est marrés, mais c'est pas
drôle, c'est les nerfs.
- Pour vous dire, c'est les
nerfs.
- Elle avait tout de cassé, quand ils
l'ont ramassé, les os sont tombés dans le fond,
ça faisait un bordel.
- Elle avait tout de cassé, alors le
mec, il énumérait, à l'hosto :
- " Les jambes cassées ! "
- Alors l'autre, il écrivait
:
- " Les jambes cassées.
"
- " Les bras cassés ! "
- " Les bras cassés. "
- " Et les côtes ! "
- " Et les côtes. "
- Et la tête ! Alouette ! Ah ! On s'est
marrés.
- C'est les nerfs. C'est pas
drôle.
- C'est les nerfs !
- Alors, comme elle avait tout de
cassé, au lieu de lui plâtrer tout, ils ont
décidé de la laisser
- prendre dans le bac de
plâtre.
- Comme ça, pour eux, c'est bonnard,
ça leur fait qu'un voyage, hein.
- Ce qui fait qu'on peut pas savoir si elle
est contente, parce que le plâtre, ça
crispe.
- Remarquez, elle est pas à plaindre,
hein. Elle a passé l'hiver pénard, le
plâtre c'est chauffé,
- hein.
- Alors, on a fait 6 tonneaux, et puis on est
rentré dans un arbre.
- Heureusement qu'y avait un arbre, parce que
ça descendait, ça se trouve, on ferait encore des
tonneaux.
- C'est l'arbre que mon beauf a pas
aimé, lui.
- La bagnole a explosé, vous savez,
sous le choc.
- C'était une sport, qu'on avait, vous
voyez.
- Avec deux portes.
- Alors, t'as la place du... chauffeur, la
place du mort, et deux grands brûlés,
derrière.
- Mon beauf, quand il a vu ça, il est
mort sur le coup, lui.
- Ah, dès qu'y a des trucs à
payer, c'est pas la peine, hein.
- Alors, dis donc...
- Quand je dis qu'on n'a pas eu de bol,
j'exagère, parce que...
- mon beauf est mort... ma femme est dans le
plâtre dans un état... que les médecins ont
dit qu'on aura plus vite fait d'apprendre à marcher au
plâtre.
- Et moi, dis donc, j'ai pas eu ça,
eh...
- C'est du bol, hein.
-
-
- --------------------------------------------------------------------------------
-
- L'autostoppeur
-
-
- - J'attends qu'un.
- - Qu'est ce que c'est que çà
? Çà existe comme bagnole çà ? Un
truc qu'il a fait lui-même ou
- quoi ?
- - C'est pas à moi le sac, non
non.
- - Vous allez à Paris ?
- - Hein ? A Lyon ? Oh oui, oh ben alors..
çà me rapprochera toujours un petit peu. Bon
allez va !
- - Vous en êtes content de vot'
bagnole là ?
- - Ah oui c'est bien, faut pas être
difficile. C'est français ?
- - Oui ? Cà doit pas être cher
quoi.
- - Ah quand même. Oh bah ils
s'emmerdent pas, hein. Remarquez, si ils trouvent des couillons
pour payer.
- - Non, je dis pas çà pour
vous, y en a qu'en ont besoin.
- - Remarquez moi je risque pas de passer
pour un con avec ma bagnole, j'en ai pas alors ! J'paye pas
d'essence, j'paye pas l'assurance, j'paye pas de vignette, puis
pourtant j'en ai fait des kilomètres, hein.
- - On entend bien le moteur,
hein.
- - Non, je dis .., on se rend bien compte
qu'on est pas en panne.
- - Mais on sait pas si çà va
durer, oui c'est çà.
- - C'est UN DIESEL ?
- - Non ? Oui bah ...
- - Çà vous dérange pas
si je fume ? Hein ?
- - Qu'est ce que vous avez comme cigarettes
?
- - Que des blondes, bof. Faut pas être
difficile, hein.
- - Dites donc je regarde, y a pas
d'allume-cigare là dessus ?
- - Non. Ils le font en option. Ah bah vous
auriez pu le prendre, c'est quand même
pratique.
- - Non j'ai pas de feu non plus, parce que
vous savez ce que c'est: on se charge le moins possible pour
pas déranger.
- - (toux rauque) Ils le vendent
çà ?
- - J'dis à cette vitesse là on
est pas arrivé, hein. Comme çà au moins si
on a un accident, on
- l'aura moins vite.
- - Dis faudrait pas qu'on se fasse rentrer
dedans, il en resterait pas beaucoup de votre
mixer.
- C'est de la tôle, hein, c'est
jamais.. c'est même du plastique là. Ah ouais !
Ils s'emmerdent pas, hein.
- - Remarquez je dis çà j'm'en
fous j'suis pas préssé. On couchera à
Lyon, tant pis. Cà fait des
- frais m'enfin. Il doit y avoir des
hôtels pas chers à Lyon, sympas.
- - Non parce que le mieux pour nous c'est de
tomber sur un mec sympa qui nous invite à dormir chez
lui. Mais çà c'est rare. Oh non c'est vachement
rare.
- - Non je dis.., je dis pas que vous
êtes pas sympa, mais je dis chez vous çà va
pas.. çà va pas être possible ?
Çà va trop vous déranger ?
- - Vous êtes sûr, hein ? Faut
pas que çà vous dérange, hein.
- - Ah non parce que si çà vous
dérange, moi çà me gène aussi,
hein.
- - Vous êtes sûrs ? Ah bah c'est
pas de refus, alors ! Surtout qu'on a rien bouffé
à midi, alors.
- - Ben.., vous allez rire à midi on a
pris un type il avait une bagnole encore plus pourrie que
la
- votre. Tout en plastique, la
sienne.
- - Oui, comme les poubelles.
- - Non, mais moins pratique y a pas les
poignées quoi.
- - Alors on a pas eu le temps de
s'arrêter pour bouffer, quoi. Remarquez moi j'm'en fous,
j'saute facilement un repas, mais c'est le chien: c'est que
çà bouffe un doberman, hein. Enfin vous verrez
bien ce soir, hein. C'est pas...
- Oui !
- - (rire idiot)C'est sympa le stop ! On
tombe sur des types, ils vous emmène dans leur bagnole,
ils vous offrent des cigarettes, ils vous invitent à
bouffer, ils vous retiennent à dormir, y en a même
qui vous donne du pognon.
- - Si, pour qu'on se barre.
- - Ah oui ! Enfin on donne ce qu'on veut,
hein.
- - Dites donc, je pense à un truc. Si
çà se trouve, vous habitez pas sur la route de
Paris, vous ?
- - Ben non parce que çà va
vous faire lever de bonne heure demain matin.
- - Bah pour nous accompagner sur la route de
Paris.
- - Vous voulez pas dire qu'on va y aller
à pieds quand même ?
- - Ah vous êtes marrant vous alors.
Ecoutez nous on monte dans vot' bagnole, on n'est quand
même sympa, elle est pas terrible, hein. Alors vous nous
inviter à bouffer euh.., on sait même pas ce qui
a, vous dites pas le menu ni rien, enfin.. Alors vous nous
inviter à dormir c'est pareil, on sait pas sur quoi on
va tomber. Si en plus vous habiter à perpète,
puis que demain on est obligé de se taper 30 bornes
à pieds pou sortir de la ville, non merci !
- - Surtout que pour vous euh.., demain
çà va pas vous déranger beaucoup, hein.
Toute façon à cinq heures il y a personne dans
les rues. Alors on fait 30 bornes histoire de dire qu'on est
sorti, mon vieux, le
- temps que vous reveniez, à sept
heures vous êtes au lit. Hein ?
- - Ah c'est l'heure où vous vous
levez ? Et ben comme çà vous aurez même pas
à vous lever.
- - Dites donc, je pense à un truc.
Vous allez pas à Paris demain avec votre poubelle. - Non
parce que je pensais, on aurait pu vous emmener.
-
-
-
- --------------------------------------------------------------------------------
-
-
-
- Gérard...Tel père
tel fils
-
-
- Géraard!
- Il faut que j'te parle!
- Ta mère et moi, nous t'avons
élévé jusqu'à
présent.
- Surtout ta mère, évidemment,
imbécile! Je travaille toute la journée, ta
mère elle a que ça à
- foutre.
- Je dis pas qu'élever huit gosses
c'est pas du travail, je dis : ta mère, à part
s'occuper de vous, elle a rien à foutre!
- D'ailleurs tu pourrais l'aider et ainsi
donner l'exemple.
- Au lieu de ça, monsieur donne un
autre exemple! Gérard, tant que tu passais tes
journées à
- écouter Mic Jégère et
les Bitelles, passe encore, mais que tu fumes du hackique,
non!
- Ta mère en a trouvé dans tes
poches et tu nous empestes les cabinets avec
ça!
- Gérard, j'ai été trop
bon avec toi quand tu as abandonné lachement tes
études.
- Tu aurais pu aller jusqu'au bac, pour faire
plaisir à ta pauvre mère.
- Si t'avais eu ton bac, t'aurais pu
être,j'sais pas moi... t'aurais pu
être...
- T'aurais pu t'inscrire au chômage,
oui.
- Au moins t'aurais été un
chômeur honnête!
- Au lieu de cela, monsieur fume du hackique
avec les biknites!
- Fais attention, Géraard, tu es sur
une pente savoveu... sevonneu... savonneuse
aujourd'hui!
- Aujourd'hui, c'est un petit verre qu'il te
faut, mais demain tu en fumeras tout un paquet!
- Sans parler de la honte qui retombera sur
ta pauvre mère.
- Moi? T'occupes pas!
- Je m'arrange avec la honte directement.
J'ai l'habitude!
- J'ai pas besoin de tes
conseils!
- Géraard!
- Et pis le pinard, c'est pas interdit que je
sache! Alors, il doit quand même y avoir une
raison,
- hein!
- Ah, elle est jonie la jeulesse!
- Nous, comme jeunesse, on avait la guerre,
mondiale qu'elle était, la guerre!
- Les restrictions et tout. Pas de pinard!
Rien! on a souffert!
- Alors après, quand la guerre a
été finie, tout le monde s'est mis à
fêter l'armistice, d'un seul
- coup... On a tous bu pour fêter la
victoire.
- Les vignerons, voyant que ça
marchait, se sont multipliés, et depuis, nous, on picole
pour
- éponger
l'excédent.
- On rend service à la France,
nous!
- On est des patriotes. Tu peux pas
comprendre, t'es pas patriote avec ton hackique!
- C'est quand même pas mon fils
drogué qui va me reproché d'être
patriote!
- Alors, en 40, quand on a vu qu'on la
perdait, la guerre, on s'est dit: on va faire des gosses pour
pas être ridicule la prochaine fois.
- Mais aujourd'hui les jeunes veulent plus la
faire, la guerre!
- Même les jeunes Allemands y veulent
pas la faire, la guerre! T'as qu'à voir dans quelle
merde on est!
- Alors, en 40, quand on a vu qu'on avait
perdu on s'est mis à boire pour oublier. Eh ben, on y
est arrivés! On a oublié qu'on a perdu la guerre,
t'as qu'à demander, tout le monde le croit qu'on l'a
gagnée. Alors, c'est utile!
- Les jeunes, je comprends pas.
- Vous lisez pas les journaux, vous regardez
pas la télé, vous faites pas de sport, vous
vous
- intéressez pas au
football.
- Tiens, tu sais qui c'est, toi, Ujlaki,
Stabienski, Kopa, Winieski?
- C'est les meilleurs Français qu'on a
eus du monde!
- Vous, les biknites, vous vous enfermez dans
une piaule avec du hackique et vous chantez des chansons
tristes.
- Vous êtes tristes!
- A quarante ans, vous serez des loques
humaine. Quand on voit la tristesse des biknites,
on
- comprends pourquoi c'est interdit le
hackique! Et on se dit que le pinard, ça devrait
être obligatoire!
- Ah! heureusement qu'on vous a pas attendus
en 40, elle aurait été belle la France
aujourd'hui!
-
-
-
- --------------------------------------------------------------------------------
-
-
- Les
militaires
-
-
- Autant j'suis pas pas pour dire du mal des
cons quand ça se voit, autant on va pas parler des cons
sans faire un détour par les militaires.
- Mais moi, je vous parle des vrais
militaires, hein! Ceux que c'est leur métier, euh... Ils
habitent dedans et tout!
- Moi, je parle pas des mecs qu'on embauche
comme ça, un an, pour les faire chier, puis
après
- qu'on rend au chômage!
- Non, je parle des vrais
militaires.
- Bon.
- Alors qu'est-ce qu'ils font toute la
journée si c'est pas du sport?
- Le seul avantage, c'est que même
quand t'as perdu on t'envoie la Marseillaise.
- Ca fait léger comme avantage,
hein!
- Et puis vous savez personnellement, moi, ce
que je pense des cons qui écoutent de la musique au
garde à vous?...
- Ben, tiens, la réponse elle est
contenue dans la question, là, j'ferais qu'un
voyage!
- Hé, bon alors... Evidemment,
hé! Les sportifs aussi ils écoutent le hymnes
nationaux au garde à vous, mais seulement quand ils
ganent. C'qui fait que pour les Français, nous, on est
peinards!
- On est beaucoup moins con que les
autres.
- Bon, mais alors c'qui est bien, les jeunes,
on les habitue à avoir de l'ordre, avec le sport, comme
ça... le service
- militaire, tout ça. on habitue les
jeunes à avoir de l'ordre, C'est très important
l'ordre!
- La peur du désordre chez les jeunes,
très important. Alors, les biknites, ils avaient les
cheveux n'importe comment... Maintenant, ils s'coiffent. Y a un
progrès.
- Les cheveux dans le même
ordre!
- Et l'ordre, c'est très important,
par exemple. Parce que, pour plus tard... Regardez, même
le
- tiercéest moins cher dans le
désordre. Et en plus...
- Non! Ca la fout mal!
- - T'as touché le
tircé?
- - Euh... dans le
désordre...
- Pour passer pour un con, c'est de
première, hein!
- Et alors, l'ordre, tout ça. Ca
entraine la paix qui est, n'est-ce pas, un chose qui est
détenue par les vrais militaires, et qu'on a au dessus
de la gueule, et qui va nous tomber dessus à d'un moment
à l'autre! Je sais pas pourquoi on leur a donné
ça à eux, enfin bref!
- Parce que l'ordre et la paix sont des
choses très importantes!
- J'entendais un jeune qui disait l'autre
jour à un flic:
- "Hé... C'est ça! Les gardiens
de la paix, au lieu de nous la garder, ils feraient mieux de
nous la foutre!"
- Effectivement. Envisagé sous cet
angle, on peut préférer le
désordre.
- Mais, c'est formidable avec la connerie,
parce que c'est comme ça que ça
s'appelle!
- C'est Descartes d'ailleurs, euh... C'est un
philisophe... euh... Enfin, il est mort. Euh... on le compte
pas, hein! Il disait que l'intelligence, c'est la chose la
mieux répartie chez les hommes, n'est-ce pas, parce que,
quoiqu'il en soit pourvu, il a toujours l'impression d'en avoir
assez, vu que c'est avec ça qu'il juge,
hein!
- C'est ça le
piège!
- Ah non, mais...
- Hé! Je le dirais à Descartes
que vous l'avez applaudi, ça va y faire
plaisir!
- Parce qu'on dit toujours:
- "Oh! Les enfants ils sont intelligents, les
enfants"
- Puis après, on dit:
- "Plus ils sont grands, plus ils sont
bêtes!"
- Et alors, on dit:
- "Ils sont intelligents pour leur
age!"
- Ca prouve bien que quand ils grandissent,
ils y paument.
- Et alors, il y a des qualificatifs: plus il
est grand, plus il est bête, jeune grand con,
grand
- andouille... jusqu'à vieux
con.
- Alors, si les enfants sont intelligentset
que plus ils grandissent, plus ils deviennent bête,
ils
- paument un truc en route qui est quand
même pas facile à expliquer,
là.
- Moi, j'ai un truc, mais j'sais pas, c'est
léger.
- Parce que comme c'est les grans qui disent
que les mômes sont intelligents, et que
déjà ils sont censés être cons,
peut-être qu'ils se gourent!
- En tout cas, y a aucune raison pour que les
gens y se fassent la gueule dans la rue! Ilks se
- connaissent pas. Hein?
- C'est bien par bêtise!
- Ils ne veulent pas se parler!
- - Pardon, M'sieur... V'z'avez du
feu?
- - Non, non.
- Ils se connaissent pas les gens! du feu,
c'est rien! Oh la la! Pfff!
- Bon. C'est un pétard!
Pan!
- Et alors, ce qui est formidable, c'est que
plus les gens se passionnent, plus ils deviennet
cons.
- Même les catholiques, avant, ils se
battaient avec les protestants, on disait :
- " Tiens, ça les
promène!"
- Je déconne pas, j'l'ai lu dans le
canard!
- Hé! Les catholiques, ils se bourrent
la gueule entre eux maintenant. Plaff!
- Dans les églises! Ils se sont battus
à coup de poings dans les églises!
- Je vous le donne Emile encore un fois,
c'était pour savoir dans quelle langue ils allaient dire
la messe!
- S'il y a un truc dont on se
fout...
- Qu'est-ce qu'on en a à foutre qu'ils
lisent la messe dans n'importe quelle langue. Ils
nous
- emmerdent!
- Et en plus, ils z'ont que ça
à foutre!
- Ils z'ont qu'à faire deux
séances!
-
-
-
- --------------------------------------------------------------------------------
-
-
- Le blouson
noir
-
-
- Ouaah ! On fait pas de mal, merde
!
- Je vois, samedi on est sorti avec Bob, on a
foutu la merde. On s'est fendu la gueule ! On a
été dans une boite, le barman on aurait dit une
fille. Y voulait pas nous servir ! Bobby, il a balancé
un tabouret dans les bouteilles. La crise ! C'est con ! Vous
auriez dû v'nir ! Y z'ont appeler les flics, on a juste
eu le temps de s'tirer. Après, on a rencontré une
gonzesse vachement micheton.
- Complètement bourrée, avec
des yeux de chat.
- Maquillée ! Vulgaire ! On l'a
coincée dans les poubelles et on l'a tirée
à quatre. La crise ! C'est con ! Vous auriez dû
v'nir ! Bobby y l'était tellement bourré, y
pouvait pas. Après la gonzesse elle s'est mise à
gueuler parce qu'on fouillait dans son sac ! On s'est
tirés en courant. Bobby, il était en train de
pisser, y nous suivait en pissant dans la rue. La crise ! C'est
con ! Vous auriez dû v'nir ! Tellement on était
bourrés, j'sais même plus ce que j'ai foutu d'ma
mobylette ! Nous, on déconne comme ça mais on est
pas méchants, on est une bande de jeunes. Remarquez, y
en a qui vous cherchent. Parce que Bob, tu vois, il est sympa
s'tu veux, mais il t'attaque pas, y cherche à se
défendre. Parce qu'il fait de la boxe et tout, Bob. Bon
! Il a jamais gagné, mais une fois, il a fait
deuxième ! Tiens ! L'autre jour devant le tabac, y
discutait avec Ginette . Bon...
- dans un sens ils bouchaient
l'entrée. Mais alors, un type arrive, genre
seizième, fils à sa mère. Y s'approche et
lui fait : " Pardon, Mademoiselle, pourriez vous avoir
l'amabilité de vous poussez légèrement
afin que je puisse me glisser au bureau de tabac sans vous
déranger ?". Bobby y lui fait : "Dis donc, dis tout de
suite que ma femme est grosse". Y lui a envoyé une
patate, y lui a refait toute la devanture ! Moi, j'étais
là, j'y ai juste donné un coup de pompe ou deux,
histoire de ne pas laisser Bob tout seul ! Non ! Mais Bobby
c'est pas un con, parce que Bobby, tu vois, faut le
connaître.
- Moi j'suis allé chez lui, eh ben,
j'étais scié, tu vois ! Il a construit une tour
Eiffel de 1,50 m,
- rien qu'en allumettes, grandes comme
ça ! J'étais écúuré, tu vois
! Remarque, il est vachement intelligent. Il a
réfléchi sur sa condition tout ça. Y lit
des bouquins, moi, je comprends même pas le titre, t'as
qu'a voir !
- Bobby y dit toujours : " Si la
société nous rejette, c'est qu'elle veut oublier
que c'est elle qui
- nous a créés". Y dit aussi :
" Le blouson noir a une fonction devant les hommes et
même devant Dieu ! ". Alors t'as qu'à voir ! Y s'y
connaît sur Dieu... Pendant un moment, y parlait des
prêtres ouvriers. Prêtre blouson noir qu'y voulait
être ! Il nous en parle souvent de Dieu. Y paraît
qu'il a existé. C'est un mec Dieu ; quand il est
arrivé sur terre, y avait rien, tu vois ! Rien, pas une
boite, pas un troquet, pas une mobylette... Rien ! Alors il a
créé l'homme à son image et la gonzesse
à l'idée qu'il s'en faisait, ça peut
paraître dégueulasse, mais ça partait d'un
bon sentiment. Dieu... Tiens par exemple, c'est lui qu'a dit :
" l'homme est égaux ". Il a dit aussi : " Il y aura des
hommes blancs, des hommes noirs, des hommes jaunes, des hommes
grands, des hommes petits, des hommes beaux, des hommes moches
et tous seront égaux, mais ce sera pas facile !" Et puis
il a dit : " Y en a même qui seront noirs, petits et
moches et pour eux ça sera très dur
!"
- Il avait prévenu, il a pas pris en
traître. D'ailleurs, c'est dur d'être égaux
! Mais c'est pas lui qu'a dit : " Y en a qui bosseront huit
heures par jour et d'autres qui se baisseront pour les
ramasser, puisque ceux qui bossent sont assez bêtes pour
se laisser faire !"
- C'est pas lui, c'est un gros mec barbu
qu'est arrivé plus tard et qui voulait bouffer dans
sa
- gamelle. Un nommé Kalemarsque...
Oui, c'est ça !
- Bobby y l'aime pas ! S'il le trouve y va
lui faire sa fête. Enfin moi je vous dis ça, mais
c'est
- l'évangile selon Bobby.
- Enfin, si vous le connaissez, dites z'y qui
change de trottoir ! Et il a dit : " Regarde ta feuille de paie
et inscris-toi au syndicat ". Et il a dit aussi "Regarde le
syndicat et inscris-toi au parti ". Puis il a ajouté : "
Regarde bien le parti et arme-toi jusqu'aux dents ". Dieu a dit
plein de trucs, y'a qu'à lire ! On déconne sur
Dieu tu vois, mais Lui il s'en fout, tu vois. Comme dit Bobby :
" Jésus crie et la caravane passe ".
-
-
-
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-
-
- L'administration
-
-
-
- J'aurai bien travaille dans
l'administration,
- mais toute la journee a rien foutre,c'est
dur.
- Mais c'est a dire que vous savez, en
France,
- l'administration c'est tres fertile: on y
plante
- des fonctionnaires, il y pousse des
impots.
- Moi je pouvais pas y travailler parce que
je
- parle en dormant.Alors la nuit c'est pas
grave,mais
- au boulot c'est chiant.
-
- Et puis le premier jour que j'arrive a
l'administration:personne!
- Alors j'appelle:Ohe,ohe!
Personne,bon!
- Finalement je vois le signal d'alarme,je
tire le signal d'alarme,
- cinq minutes apres le mec arrive du bistrot
avec six bieres.
- Alors j'arrive, mon vieux, pas de bol, il
nous donne du travail
- comme quatre! Heureusement on etait
huit.
- Et tout de suite je me suis fait un copain
dans
- l'administration, il m'a dit: "Mon vieux,
si je peux te donner
- un conseil, j'te vois la, dors pas le
matin, sans ça tu seras
- pas quoi faire l'apres-midi".
-
- Car vous savez les administrations, c'est
des endroits ou
- quand on arrive en retard, on croise ceux
qui s'en vont en avance.
- Et d'ailleurs on dit que si jamais y en a
un qui meurt dans
- l'administration sur le lieu du service, il
faut lui retirer les
- mains des poches, pour faire croire a un
accident de travail.
- Sans compter que l'administration, on
devrait lui confier l'inflation.
- Ben ça la stopperait pas, mais
ça la ralentirait considerablement quand
meme!
-
- Combien vous croyez qu'il y a de gens qui
travaillent a la securite sociale?
- Un sur quatre et je suis large!
- A la securite sociale,tout est assure,sauf
la pendule.Ben on ne risque pas
- de la voler,le personnel a les yeux
constamment fixes dessus.
- Alors l'autre jour, une copine qui part en
avance, le patron lui
- dit:"-Dis donc,vous partez en avance et
vous etes arrivee en retard
- aujourd'hui deja!
- -Ben,elle dit,justement,je voudrais pas
etre en retard deus fois
- dans la meme journee!".
-
- Ben dis donc,heureusement qu'ils sont pas
dans le batiment a la
- securite sociale,ils auraient les doigts
pris dans le beton.
-
-
-
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-
-
- Citations
-
-
- Si tous ceux qui n'ont rien n'en
demandaient pas plus, il serait bien facile de contenter tout
le monde.
-
- Pour être politicien, cinq ans de
Droit, tout le reste de travers.
-
- Un pays neutre, c'est un pays qui ne vend
pas d'arme à un pays en guerre, sauf si on
paie
- comptant.
-
- L'amour rend fou. Il n'y a que la guerre
qui Rambo.
-
- La police, c'est un refuge pour les
alcooliques qu'on n'a pas voulu à la SNCF et aux
PTT.
-
- Vous savez ce que c'est un
spermatozoïde avec un attaché-case? C'est un
représentant de mes couilles.
-
- Yannick Noah rechigne toujours à
monter au filet parce que ça lui rappelle sa
capture.
-
- Gynécoloque, c'est un métier
accessible aux sourds. En effet il n'y a rien à entendre
et on peut lire sur les lèvres.
-
- Je suis capable du meilleur et du pire,
mais dans le pire, c'est moi le meilleur.
-
- Faire l'acteur, faut pas déconner,
c'est quand même mieux que d'aller à
l'usine.
-
- Maintenant, j'arrive enfin à
dépenser le pognon que je gagne. C'est pas tout de
gagner un milliard par an, il faut encore le
dépenser...
-
- Ce que je peux dire sur les uns et les
autres : si ça amuse les uns, tant
- mieux; si ça fache les autres, tant
mieux!
-
- Franchement, je suis capable du meilleur
comme du pire, mais, dans le
- pire, c'est moi le meilleur.
-
- J'ai mis dans une enveloppe ce que je
mettrai sur mon épitaphe en partant,
- c'est "Démerdez-vous!"
-
- Ma mère me disait : "Si tu sors dans
la rue, fais bien attention qu'il ne
- t'arrive rien." Mais s'il ne t'arrive rien,
c'est ce qui peut arriver de pire
- quand t'es môme.
-
- Je ne suis pas allé partout, mais je
suis revenu de tout.
-
- Je suis allé à l'école
jusqu'à treize ans, j'ai raté le certificat
d'études
- primaires, parce que l'expression ne me
plaisait pas. Je ne voulais pas
- posséder un truc
primaire.
-
- On m'engage à la radio. On me paie
très cher et on me vire pour les même
- raisons que l'on m'avait
engagé.
-
- Pendant mon service militaire, mon corps
d'armée c'était la prison.
-
- Tous les soirs, je me dis que dans le tas
des mecs qui se marrent, y en a
- forcément quelques-uns qui devraient
pas se marrer du tout. Ce que je
- raconte, c'est quelquefois triste, au fond.
Mais surtout c'est le contraire
- des convictions de quelques-uns. Tiens,
l'autre soir, y avait une bonne
- femme au ras de la scène. J'ai
entendu ses réflexions. Elle était
heureuse
- parce qu'elle pensait : "Voilà enfin
un type qu'a pas peur de dire leurs
- quatre vérités aux
étrangés qui vivent en France." Et moi,
justement, qui
- me crève pour faire rire aux
dépens des gens comme cette bonne
femme-là!
- Ça rend modeste, des trucs
pareils.
-
- Pour critiquer les gens, il faut les
connaître et pour les connaître il faut les
aimer.
-
- Ceux qui me reproche de me moquer des
infirmes sont ceux qui
- voudraient que les infirmes n'existent
plus. Moi, en rigolant, je dis qu'ils
- existent.
-
- Tout le monde a des idées : la
preuve, c'est qu'il y en a des mauvaises.
-
- 25% des Français pensent que le
Soleil tourne autour de la Terre : c'est la
- Terre qui tourne autour du Soleil. Il y a
quand même 25% des gens qui
- pensent le contraire! 25% des
Français qui pensent que le Soleil tourne
- autour de la Terre et 45% qui pensent que
Chirac ferait un bon
- président...
- Voilà... C'est l'ignorance qui est
un désastre. C'est pas le Soleil.
-
- À cette époque où tout
augmente, nous sommes heureux d'apprendre que
- les kilomètres, les mètres et
les centimètres n'ont pas varié depuis
le
- derniers septenat. Bravo!
-
- C'est pas parce qu'ils sont nombreux
à avoir tort qu'ils ont raison!
-
- Le communisme, c'est une des seules
maladies graves qu'on a pas expérimentées d'abord
sur les animaux.
-
- À part gangster ou homme politique,
des choses qui se font sans qualification, y a quasiment
qu'artiste.
-
- Jean-Marie Le Pen n'a pas de sang arabe. Ou
alors, sur son pare-chocs, peut-être.
-
- La CGT : le Cancer
Généralisé du Travail; à ne pas
confondre avec FO;
- Farce Ouvrière. Krasucki n'est pas
d'accord avec cette définition; il a
- raison, le cancer évolue - la CGT,
non.
-
- Vous savez ce que c'est qu'une fillette
vierge en Turquie? C'est une petite fille qui court plus vite
que son père.
-
- En Algérie, les gens
réclament du pain - il n'y a que des Beurs. Ils sont
emmerdés pour les tartines.
-
- D'aucuns diront que le syndicalisme est
à la société moderne ce que le
- Mercurochrome est à la jambe de
bois. À ceux là je dirai,
rappelez-vous
- l'essentiel : le capitalisme, c'est
l'exploitation de l'homme par l'homme. Le
- syndicalisme, c'est le
contraire!
-
- Vous savez certainement ce que c'est qu'un
quatuor en URSS? C'est un
- orchestre symphoique qui revient d'une
tournée aux USA.
-
- Il paraît que l'ennemi, c'est l'URSS.
Quand je vois nos chars, je me dis :
- comment faut faire pour être
Russe?
-
- Les gens disent tout le temps : "Moi j'ai
voté pour celui-là, et puis
- maintenant au lieu de foutre du pognon dans
les écoles, il met du pognon
- dans les prisons!" Hé! dis donc, il
y a un truc dont on est sûr quand on est
- ministre, c'est qu'on ne retournera pas
à l'école, tandis qu'en prison...
-
- Les gens élisent un président
de la République et après, ils disent :
c'est
- quand même un mec formidable,
puisqu'il est président de la
République.
-
- Ce qui nous coûte cher en France,
c'est la bombe. Non seulement elle
- coûte un fric fou mais, en plus, elle
ne sert à rien. Elle est trop petite pour
- attaquer les autres. Nous sommes des
assassins en impuissance.
-
- "Protégez les animaux,
protégez les animaux." Bon, en France, on
élève
- des poulets, mais on les mangent! En
Afrique, ils élèvent des crocodiles,
- c'est les crocodiles qui les mangent! Il
faudrait savoir, faut protéger les
- crocodiles ou les Africains?
-
- Le Pen dépasse les borgnes -
à la télé il fait führer.
-
- Berlin, un mur, deux mondes, une seule
boisson : Coca-Cola.
-
- La moitié des hommes politiques sont
bons à rien. Les autres sont prêt à
tout.
-
- Rappelez-vous toujours que si la Gestapo
avait les moyens de vous faire parler, les politiciens ont,
eux, les moyens de vous faire taire.
-
- Tu sais comment on appelle un Noir avec une
mitraillette, en Afrique du Sud? On l'appelle
Monsieur.
-
- Le Conseil des sinistres, c'est le
mercredi, le jour des gosses. Ils vont au sable, ils font des
pâtés, c'est sympa. Le Garde des seaux est
là.
-
- Grâce à l'armement
nucléaire, puisque nous sommes nés par erreur,
peut-être mourrons nous par erreur.
-
- Un Noir et un Blanc, c'est la même
chose, sauf qu'il y en a un qui court plus vite.
-
- Les étrangers devraient comprendre
une chose : Il vaut mieux être en bon état de
santé qu'en mauvais état
d'arrestation.
-
- La Chine, c'est gai. Plus on est de fous,
moins y a de riz.
-
- Quand vous voyez un flic dans la rue, c'est
qu'y a pas de danger. S'il y avait du danger, le flic serait
pas là.
-
- Qui prête aux riches prête
à rire.
-
- Le meilleur moyen d'enrayer
l'hémoragie des accidents du travail est sans doute
d'arrêter de travailler. Ce qui aurait malheureusement
pour conséquence immédiate d'augmenter les
accidents de vacances.
-
- Si on écoutait ce qui se dit, les
riches seraient les méchants, les pauvres, les gentils.
Alors pourquoi tout le monde veut devenir
méchant?
-
- On connaît les cents soixante-douze
pays qui ne vont pas aux Jeux Olympiques. Il y en a trois qui y
vont : la France, la Belgique, le Liechtenstein. Bonnes chances
de médailles de bronze pour la France.
-
- À la Sécurité sociale,
tout est assuré. Sauf la pendule. Ça, on risque
pas de la voler, le personnel a les yeux constamment
fixés dessus.
-
- Ce serait raciste de penser que les
étrangers n'ont pas le droit d'être
cons.
-
- Il semblerait que le préservatif
soit un très bon emblème politique. Il jugule
l'inflation, il permet quand même l'expension, il limite
la surproduction et il offre une impression de
sécurité satisfaisante.
-
- La guerre de 14, c'était pas des
vacances! Heureusement dans un sens, parce qu'il a pas fait
beau.
-
- L'argent ne fait pas le bonheur des
pauvres. Ce qui est la moindre des choses.
-
- SIDA : Sauvagement Introduit Dans
l'Anus.
-
- Les sportifs, le temps qu'ils passent
à courir, ils le passent pas à se demander
pourquoi ils courent. Alors, après ont s'étonne
qu'ils soient aussi cons à l'arrivée qu'au
départ!
-
- Le prix de l'or augmente. Pauvres, achetez
vite de l'or.
-
- Le sida peut aussi s'attraper sur les
toilettes. Mais c'est pas là que c'est le plus
confortable.
-
- Les flics ont besoin d'air, il ne faut pas
hésiter à leur ouvrir la bouche.
-
- La guerre, faut pas s'y fier.
-
- La hausse du pétrole entraîne
des inquiétudes chez les
handicapés-moteurs.
-
- Les dirigeants ont promis qu'ils
tiendraient bien leur promesses. Entendez par là qu'ils
ne sont pas près de les lacher.
-
- Les Français ne sont pas forts dans
le sport. Savez-vous pourquoi ils ont choisi le coq comme
emblème? C'est parce que c'est le seul oiseau qui arrive
à chanter les pieds dans la merde!
-
- Il a un képi trop petit, ça y
serre la tête. Ça empèche la tête de
se développer. Ceux qui ont des képis, c'est pour
ça qu'ils sont bêtes.
-
- Les gardiens de la paix, au lieu de la
garder, ils feraient mieux de nous la foutre!
-
- La police : Si on peut plus donner des
coups de poing dans la gueule, des coups de pied dans les
couilles et des coups de genou dans les fesses, comment
voulez-vous qu'on interroge? Des fois, ils ne parlent
même pas notre langue.
-
- Quand il pleut des roubles, les malchanceux
n'ont pas de sac.
-
- Tu sais ce qu'il faut pour faire un bon
flic? Un jeu de carte et un décapsuleur.
-
- La France pourrait détruire 80% de
l'URSS, si elle voulait. Mais elle veut pas, parce que les 20%
qui restent sont encore vingt fois plus nombreux que
nous!
-
- Les homosexuels ne se reproduisent pas
entre eux et pourtant ils sont de plus en plus
nombreux.
-
- Les pauvres sont des gens comme nous, sauf
qu'ils n'ont pas d'argent.
-
- Cinq millions et demi de conducteurs
français ont une mauvaise vue. Heureusement, leur nombre
diminue de jour en jour.
-
- Comme ils disent à Varsovie : Boire
ou conduire? ...De toute façon, on n'a pas de
voitures.
-
- Gainsbourg, il fait des mélodies
pour plaire à ceux qui aiment ses mélodies, et il
se rase pas, il est bourré, pour faire parler tous ceux
qui le detestent.
-
- Vous savez ce que je pense des cons qui
écoutent la musique au garde-à-vous? La
réponse est contenue dans la question.
-
- Il picole trop. Rien qu'avec ce qu'il
renverse, on pourrait ouvrir un bistrot!
-
- Info : le Milieu a tué un parrain.
C'est bien. Deux par deux, ce serait mieux.
-
- Quand Line Renaud va chanter au Canada,
elle fait un malheur, quand elle revient, elle en fait un
aussi. Un malheur n'arrive jamais seul!
-
- Le hasard fait bien les choses? J'en
connais un, il a pas dû être fait par hazard,
alors.
-
- Bizarre, Mgr Lustiger... Toujours en robe
et jamais de sac à main!
-
- Yannick Noah rechigne toujours à
monter au filet parce que ça lui rappelle sa
capture.
-
- Chez ma grand-mère, tout le monde
faisait sa prière avant de bouffer. Faut dire que la
bouffe était tellement dégueulasse.
-
- L'âge ingrat, chez les filles, c'est
quand elles sont trop grandes pour compter sur leur doigts et
trop petites pour compter sur leurs jambes.
-
- Pauvre, moche et grosse : y en a qui
exagèrent!
-
- Il paraît que Danièle Gilbert
est moins conne qu'elle en a l'air. Il faut dire qu'elle a
tellement l'air conne que l'inverse paraît
impossible!
-
- Le Russe qui a eu le moins de chance, c'est
Youri GAGARINE: il a fait 17 fois le tour de la terre et il est
retombé en U.R.S.S.
-
- Il paraît que Dieu a dit:
- "-Il y aura des hommes grands et il y aura
des hommes petits. Il y aura des hommes beaux et il y aura des
hommes moches. Il y aura des hommes blancs et il y aura des
hommes noirs. Et tous seront égaux mais ce sera pas
facile. Et il y en a qui seront noirs, petits et moches et pour
eux ça sera trés dur!"
-
- Mon pére disait:
- "-Il n'y a pas de grand, il n'y a pas de
petit! La bonne longueur pour les jambes, c'est quand les pieds
touchent bien par terre!"
-
- Ma femme et moi, on a des relations
sexuelles! Mais dans l'ensemble ils viennent pas souvent. Et
puis surtout, il y en a qui viennent quand je suis pas
là!
-
- C.G.T.: Cancer Général du
Travail! A ne pas confondre avec F.O.: Farce Ouvriére!
Encore que
- KRASUCKI dit que c'est faux car le cancer
évolue, pas la C.G.T.!
-
- Les Belges et les Suisses, c'est les deux
seuls qui ont pas compris qu'en fait c'était la
même
- chose. C'est à cause de la distance,
là-bas, ils se disent, c'est sûrement pas pareil,
mais ils se gourent... Non parce que un vrai con en Suisse,
c'est un Belge, mais dans l'ensemble ça valait pas le
coup de faire deux pays rien que pour ça, hein, ils
auraient pu se démerder...
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21-Mar-00