Association Pour l'Application des
Recommandations Orthographiques
APARO
 
L'ESSENTIEL DE LA NOUVELLE ORTHOGRAPHE
 
Les huit-cents mots les plus fréquents
Abrégé du vadémécum
 
1997
 
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Sommaire
 
* Présentation de l'APARO
* I. Les rectifications orthographiques : essai de bilan
* II. Règles générales
* III. Liste des mots rectifiés les plus fréquents
* Citations en faveur des rectifications orthographiques
 
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L'APARO
 
Présidée d'abord par André Goosse, et maintenant par Michèle Lenoble-Pinson,professeur aux Facultés universitaires Saint-Louis à Bruxelles, l'APARO estune a.s.b.l. qui a pour objet de promouvoir l'application des recommandations orthographiques publiées au Journal officiel de la République française en 1990.
 
L'APARO informe le public par des articles de presse, des débats, des exposés. Elle promeut l'emploi de l'orthographe rectifiée dans l'édition, dans l'enseignement, dans la presse. Elle intervient aussi auprès des autorités compétentes pour que les recommandations orthographiques soient appliquées dans les documents officiels et admises dans les épreuves et les examens.
 
L'APARO met à la disposition des usagers des outils de référence imprimés, informatiques ou télématiques qui permettront de faciliter l'emploi de la nouvelle orthographe.
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I. Les rectifications orthographiques : essai de bilan
 
Les rectifications orthographiques[1] proposées par le Conseil supérieur de la langue française, approuvées à l'unanimité par l'Académie française le 3 mai 1990 et publiées dans le Journal officiel de la République française (section des documents administratifs) le 6 décembre 1990, ont été accueillies diversement, les opposants criant plus fort que les partisans. Certaines des réactions ne se fondent pas, ignorance ou aveuglement plus ou moins volontaire, sur une véritable connaissance du dossier.
 
Les obligations des usagers
 
Notamment, on fait croire, ou on laisse croire, que tous les usagers seraient contraints (sous peine de quelles sanctions ?) de changer la façon d'écrire qu'ils ont apprise, parfois avec beaucoup de peine et imparfaitement. Or, comme la simple vraisemblance suffirait à le montrer, jamais au cours de l'histoire une modification de l'orthographe ne s'est généralisée d'un coup. Des écrivains et aussi des << philologues >>, pourtant censés connaitre leur grammaire historique, continuent aujourd'hui à écrire grand'rue, grand'chose, en gardant l'apostrophe à laquelle l'Académie a renoncé il y a soixante ans ; même des académiciens ne respectent pas la norme qu'ils ont établie.
 
Peu de réformateurs, d'ailleurs, ont eu l'illusion de croire que l'usage se transforme à la baguette. Ainsi, l'Académie, dans la préface du dictionnaire de 1740, qui avait changé l'orthographe de plusieurs milliers de mots, écrit avec beaucoup de bon sens[2] :
 
On peut garder l'ancienne [orthographe] sans de grands inconveniens, et les hommes faits ont de la répugnance à changer quelque chose dans celle qu'ils se sont formée dans leur première jeunesse, soit sur les leçons d'un maître plus âgé qu'eux, soit par la lecture des livres imprimez depuis plusieurs années. D'ailleurs, il leur en coûteroit une attention pénible pour être toûjours conformes aux règles d'une orthographe, qu'ils n'auroient adoptée que dans un âge avancé. Ils prennent donc le parti de conserver celle à laquelle ils sont accoûtumez ; et ils la gardent, quoique la génération qui vient après eux, en suive déja une différente. Ce n'est qu'après qu'ils ne sont plus, que les changemens dont nous parlons, et qu'ils avoient refusé d'adopter, se trouvent généralement reçûs.
 
Même les usagers que les rectifications ont séduits ne sont nullement obligés de les appliquer toutes. On comprend, par exemple, que des modifications particulières, comme exéma et saccarine, qui concernent des familles lexicales surtout représentées dans des vocabulaires techniques, aient quelque peine à s'imposer.
 
Les adversaires ne se bornent pas à refuser de changer leur façon d'écrire, ce qui est leur droit incontesté ; ils veulent empêcher par tous les moyens que d'autres aient cette possibilité. Comment appeler ce genre de réaction ?
 
La portée des rectifications
 
Les adversaires, et souvent la presse après eux, ont présenté les rectifications comme << une formidable remise en cause de tout le système graphique >>, comme une étape vers la << dissolution >> de la langue, voire vers la << dissolution de la culture tout entière >>. Le modeste i de oignon est ainsi érigé en rempart de la civilisation occidentale.
 
Rappelons, sans insister là-dessus, que réduire la langue à l'orthographe est une vue un peu simpliste, que l'on peut avoir au sortir de l'école primaire, mais que l'on devrait corriger par la suite. Mais restons-en à l'orthographe.
 
Celle-ci n'est pas profondément transformée par les rectifications. Elles sont très loin de la réforme souhaitée par beaucoup de bons esprits, non seulement des linguistes (dont quelques-uns sont partisans d'un << Il n'y a qu'à >> dont les faits actuels montrent le caractère purement théorique), mais aussi à un grammairien aussi pondéré que Maurice Grevisse[3].
 
Les rectifications ne sont pas la révolution dont on agite le drapeau rouge, un début d'ortograf fonétic, ni même une vraie réforme, mais quelques améliorations comme celles que l'Académie a introduites à chaque édition de son dictionnaire, en provoquant les mêmes gémissements : poëte a perdu sa poésie avec son tréma, phthisie son agressivité avec son deuxième h, soupirait-on en 1878.
 
D'une part, à côté de rectifications portant sur des familles désaccordées (chariot, innomé, combatif, imbécillité, bonhomie, etc.), sur des graphies devenues aberrantes (oignon, douceâtre) ou sur quelques autres anomalies, le principal avantage est de proposer des règles sur des points où régnaient le désordre et l'arbitraire. Tout cela est modéré et va dans le sens de la simplification. Ci-dessous, les règles principales sont données avant la liste des mots.
 
D'autre part, du point de vue quantitatif, les rectifications recommandées aux usagers[4] portent sur moins de 1 400 mots, dont près d'un tiers avaient déjà dans un ou plusieurs dictionnaires la forme dite nouvelle. Une soixantaine de mots ont une fréquence relativement élevée (chariot est plus courant dans les dictées que dans l'usage réel) ; mais d'autres sont à peu près inusités. À quoi bon réformer ceux-ci ? demandera-t-on. Parce qu'ils ressortissent aux règles générales indiquées ci-dessus.
 
Dans les 1035 pages publiées de la neuvième édition de l'Académie, jusqu'à filon, on compte 545 mots touchés par les rectifications, soit un peu plus d'un mot pour deux pages. Dans la langue en action, la proportion n'est guère différente : en moyenne, moins d'un mot par page d'un livre ordinaire. Le lecteur ne risque pas d'être perturbé et il n'est nullement nécessaire de réimprimer les ouvrages actuellement sur le marché, d'autant moins nécessaire que les anciennes graphies restent admises.
 
La Revue générale (qui applique la << nouvelle >> orthographe depuis 1991), a interrogé ses lecteurs à ce sujet : un bon tiers est indifférent ; un tiers est convaincu ; un petit tiers n'est pas favorable. Mais, dans ce dernier groupe, quelques lecteurs critiquent des graphies qui ne sont pas touchées par les rectifications ; on peut donc les ranger avec les quelques lecteurs qui avouent ne pas s'être aperçus que la revue avait une orthographe particulière.
 
De bonnes âmes s'apitoient sur les usagers, les élèves surtout, que désorienterait la coexistence de plusieurs graphies. S'ils lisent attentivement, ils devraient déjà être troublés : soit que l'usage tout à fait régulier admette plusieurs formes : clé/clef ; il s'assied/il s'assoit, etc. ; soit que les dictionnaires actuels et/ou l'usage gardent des graphies abandonnées par l'Académie depuis un temps plus ou moins long : gaîment, faîne, etc. ; soit à cause des défaillances que l'on observe : les coquilles (soyons indulgent) des journaux, jusque dans les titres, sont plus fréquentes et plus arbitraires que ne le seraient les formes rectifiées.
 
Le succès des rectifications
 
Sur la position de l'Académie française courent des bruits montrant l'ignorance des faits ou le désir de les cacher.
 
Rappelons qu'elle a approuvé les rectifications à l'unanimité le 3 mai 1990, moyennant quelques amendements et après deux séances de discussion dans la Commission du dictionnaire. C'est d'ailleurs le secrétaire perpétuel de l'Académie qui a fait rapport au Premier ministre Michel Rocard au nom du Conseil supérieur de la langue française.
 
Le 17 janvier 1991, à cause du bruit médiatique et de certaines dissensions intestines, elle a publié un communiqué apaisant, dans lequel elle confirmait son approbation, tout en souhaitant que les recommandations << ne soient pas mises en application par voie impérative >> (ce qui peut être considéré comme allant de soi, comme on l'a vu plus haut). Que cette déclaration ne marque pas un abandon est montré par le premier volume, paru à la fin de 1992, de la neuvième édition du dictionnaire (y compris dans l'édition << de poche >> chez Julliard, 1994) et par les fascicules suivants[5]. Les rectifications y sont présentées de façon systématique, les unes en quelque sorte imposées, les autres permises, mais intitulées recommandations.
 
Première catégorie. L'Académie a << inscrit à titre définitif [...] les modifications qui visaient principalement à harmoniser l'accentuation de certains mots, tels allègement, allègrement, etc., avec leur prononciation habituelle >>, c'est-à-dire les modifications correspondant à la règle 1 ci-dessous : affèterie, assèchement, dérèglementation, empiètement, fèverole, etc., en particulier les futurs et les conditionnels des verbes du type céder (il y en a près de 250 dans le lexique) : il cèdera et non plus il cédera. Autres propositions acceptées sans discussion : asséner, bésicles, démiurge : un essuie-main, des essuie-mains ; des barmans, des cherrys ; un confetti, des confettis ; etc. Puisque l'on considère l'Académie comme faisant autorité en matière d'orthographe, ces formes nouvelles sont désormais la règle, la norme, et les anciennes sont appelées à devenir désuètes, voire fautives.
 
Deuxième catégorie. Les articles du dictionnaire donnent deux orthographes : cèleri et céleri, crèmerie et crémerie, évènement et événement ; critérium et criterium, cicerone et cicérone ; cliquètement et cliquettement, craquèlement et craquellement, appas et appâts ; croque-mitaine et croquemitaine ; entre-temps et entretemps ; conquistadors et conquistadores ; ferrys et ferries, etc. Notons que, dans l'article et dans les autres articles où le mot apparait, évènement seul est utilisé.
 
Ces deux catégories réunies, trente pour cent des propositions sont entérinées << à titre définitif >>.
 
Troisième catégorie. À la fin du volume et au début de chaque fascicule, une liste, à laquelle un losange renvoie dans le texte lui-même, énumère les autres rectifications. << L'Académie leur a donné son aval >>, dit l'avertissement au début du volume ; << elles ont été acceptées par l'Académie >>, rappelle l'introduction de la liste ; mais elle ne les entérinera définitivement qu'<< au moment où elle aura constaté que ces recommandations sont passées dans l'usage >> (remarquez le mot recommandations) ce qui implique que les mots en cause peuvent << être écrits de manière différente sans constituer des incorrections ni être jugées comme des fautes >> (communiqué du 17 janvier 1991).
 
Et les autres dictionnaires ? Le Trésor de la langue française mentionne généralement les << nouvelles >> graphies. Selon Nina Catach, les autres dictionnaires récents (dont des collaborateurs ont souvent contribué à l'établissement des rectifications) enregistrent 54 % des modifications (ce ne sont pas toujours les mêmes), mais ils ne le disent pas trop haut, étant donné l'atmosphère parisienne. Le Nouveau petit Robert était ceint en 1993 d'une bande proclamant en capitales : << L'ÉVÉNEMENT >> ; en 1995, c'est devenu : << L'ÉVÈNEMENT >>.
 
Un certain nombre d'ouvrages scolaires, surtout en Belgique et au Québec, signalent les rectifications. C'est aussi le cas du Bon usage, dans sa treizième édition (janvier 1994), et du Dictionnaire des difficultés du français moderne de Joseph Hanse, dans sa troisième édition (septembre 1994).
 
Les formes rectifiées sont enseignées en Belgique dans diverses universités et écoles normales, ainsi que dans beaucoup d'écoles secondaires, surtout du réseau catholique. Elles sont admises dans divers examens, notamment de l'École militaire, et dans les championnats d'orthographe de Bruxelles (qui ont servi de modèle à ceux de Bernard Pivot).
 
Une douzaine de périodiques belges les appliquent systématiquement (Revue générale, Revue nouvelle, Indications, Diagnostic, Forum pédagogique, Textyles, etc.), et il y en a au moins trois en France (Mots, L'école nouvelle, Annales de l'Académie de Mâcon), deux en Suisse (Résonances, Polyphonia). Il n'est pas rare de voir des articles, dans diverses revues (Français 2000, Enjeux, Le ligueur, etc.), qui annoncent ce choix, ainsi que des livres. Certains magistrats appliquent l'orthographe nouvelle dans leurs arrêts, et aussi des particuliers dans leur usage quotidien.
 
Rappelons enfin l'avis favorable donné, avant la publication officielle, par les Conseils de la langue au Québec et de la Belgique francophone et, après la publication, par le Conseil international de la langue française, où l'ensemble de la Francophonie est représenté. Ce n'est donc pas une affaire purement hexagonale, comme d'aucuns se plaisent à dire, en France surtout, avec une considération assez nouvelle pour les francophones non français.
 
Pour conclure
 
Les rectifications avaient dès le départ une ambition limitée : corriger quelques anomalies, entériner dans l'orthographe des changements récents de la prononciation, introduire des règles là où régnaient l'arbitraire et le désordre. Ses partisans ont le sentiment que c'est rendre service aux usagers, surtout aux usagers futurs.
 
Ce n'est surement pas le moyen de ressusciter l'âge d'or où tout le monde, de Marseille à Liège, de Genève à Cherbourg, mettait parfaitement l'orthographe. Hélas! les âges d'or sont de beaux rêves. Pierre Larousse écrivait en 1874, dans l'article orthographe de son dictionnaire : << Nous passons une grande partie de notre vie à apprendre à écrire en français, et [...] les plus instruits et les plus intelligents d'entre nous n'y parviennent qu'imparfaitement >>...
 
André GOOSSE
 
N.B. Une autre version de ce texte a paru dans la revue Enjeux de mars 1995.
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II. Règles générales
 
1. Devant une syllabe contenant un e muet, on écrit è et non é : évènement comme avènement, cèdera comme lèvera, etc.
 
Exceptions :
 
o a) les préfixes dé- et pré- (dégeler, prévenir, etc.) ;
 
o b) les é initiaux (échelon, édredon, élever, etc.) ;
 
o c) médecin et médecine.
 
2. Dans les verbes terminés à l'infinitif par -eler et -eter, le e du radical se change en è quand la syllabe qui suit contient un e muet : il détèle, il époussète ; il détèlera, etc. Les noms en -ment s'écrivent comme le verbe.
 
Exceptions : appeler, jeter et les verbes de leurs familles (y compris interpeler) redoublent l ou t devant une syllabe contenant un e muet : j'appelle, je jette, j'appellerai, etc.
 
3. Il n'y a pas d'accent circonflexe sur les lettres i et u : traitre, bruler, etc.
 
Exceptions :
 
o a) les 1re et 2e personnes du pluriel du passé simple : nous vîmes, nous lûmes, vous lûtes, etc. ;
 
o b) les mots qui sans cet accent seraient homographes : le participe passé dû, les adjectifs mûr et sûr, le nom jeûne et les formes du verbe croitre qui sans accent seraient identiques à des formes du verbe croire : il croît, je croîs, etc., ainsi que la 3e personne du singulier du subjonctif imparfait : je voulais qu'il partît ; plût au ciel que..., etc.
 
4. Les noms composés formés, avec trait d'union, soit d'un verbe suivi d'un nom complément d'objet direct, soit d'une préposition suivie d'un nom prennent la marque du pluriel au second élément quand et seulement quand le nom composé est lui-même au pluriel : un essuie-main, des essuie-mains ; un garde-meuble, des garde-meubles (qu'il s'agisse de personnes ou de choses) ; un après-midi, des après-midis, etc.
 
Exceptions : quelques composés dont le second terme contient un article (trompe-l'oeil) ou commence par une majuscule (prie-Dieu).
 
5. Les numéraux composés sont unis par des traits d'union : vingt-et-un-mille-trois-cent-deux, etc.
 
N.B. Million et milliard, qui sont des noms comme millier, ne sont ni précédés ni suivis d'un trait d'union : deux millions trois-cent-mille, etc.
 
6. Le participe passé laissé suivi d'un infinitif reste invariable : les enfants que tu as laissé partir.
 
7. Les noms que le français a empruntés à d'autres langues font leur pluriel comme les autres mots français : les matchs, les solos, les maximums, etc.
 
Exceptions : les noms ayant conservé valeur de citation restent invariables : des requiem, etc.
 
N.B. La règle vaut aussi pour des noms qui étaient des pluriels dans la langue d'origine : un errata, des erratas, etc.
 
8. La finale -olle est remplacée par la finale -ole : corole, etc. Exceptions : colle, folle, molle.
 
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III. Liste des huit-cents mots rectifiés les plus fréquents
 
1. Les mots faisant partie de la langue courante sont en caractères gras.
 
2. Les graphies nouvelles résultant d'une règle générale sont accompagnées du numéro de celle-ci (voir II).
 
3. La graphie ancienne est précisée entre crochets quand la nouvelle est très différente. Le sens et la catégorie grammaticale sont indiqués quand il pourrait y avoir des confusions.
 
4. Les formes du type aimè-je (cf. règle 1) ne sont pas dans notre liste, à l'exception de quatre formes qui ont une fréquence plus grande (puissè-je, etc.).
 
5. Les futurs et conditionnels des verbes comme céder (règle 1) sont présentés ainsi :<< cèderai (je), etc. >>.
 
6. Les verbes en -eler et en -eter (règle 2) sont présentés ainsi : << amoncèle (j'), etc. >>.
 
N.B.
 
* Le texte publié au Journal officiel comportait aussi des suggestions pour les auteurs de dictionnaires ; elles ne sont pas retenues ici.
 
* La liste complète des mots rectifiés constitue le Vadémécum de la nouvelle orthographe (APARO, 1995).
 
* L'Essentiel existe sous la forme d'un fascicule au format A5 qui peut être commandé au secrétariat de l'APARO.
 
* Plus de la moitié des mots de notre liste se trouvent déjà avec l'orthographe rectifiée dans un ou plusieurs dictionnaires (outre le Dictionnaire de l'Académie française, qui les mentionne en principe tous, depuis 1992)
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A
 
abat-jour (un), des abat-jours, 4
abime, 3
abimer, 3
abrègement, 1
abrègerai (j'), etc., 1
absout (participe passé)
accèderai (j'), etc., 1
accélèrerai (j'), etc., 1
accroche-coeur (un), des accroche-coeurs, 4
accroitre, il accroit, j'accroitrai, etc., 3
addenda (un), des addendas, 7
adhèrerai (j'), etc., 1
adultèrerai (j'), etc., 1
aèrerai (j'), etc., 1
affèterie, 1
affrèterai (j'), etc., 1
affut, 3
affutage, 3
affuter, 3
agglomèrerai (j'), etc., 1
aide-mémoire (un), des aide-mémoires, 4
aigüe (adjectif féminin)
ainé, 3
ainesse, 3
alèserai (j'), etc., 1
aliènerai (j'), etc., 1
allècherai (j'), etc., 1
allègement, 1
allègerai (j'), etc., 1
allègrement, 1
allégro (un), des allégros, 7
allèguerai (j'), etc., 1
allume-cigare (un), des allume-cigares, 4
altèrerai (j'), etc., 1
ambigüe (adjectif féminin)
ambigüité
amoncèle (j'), etc., 2
amoncèlement, 2
amuse-gueule (un), des amuse-gueules, 4
aout, 3
aoutat, 3
aoutien, 3
à-pic (un), des à-pics, 4
apparaitre, il apparait, j'apparaitrai, etc., 3
appâts [appas]
appuie-tête (un), des appuie-têtes, 4
après-midi (un), des après-midis, 4
après-rasage (un), des après-rasages, 4
après-ski (un), des après-skis, 4
apriori (un), des aprioris, 7
arcboutant
arcbouter
argüer, j'argüe, etc.
arpègerai (j'), etc., 1
arrachepied (d')
arrête-boeuf (un), des arrête-boeufs, 4
arrière-gout, 3
artéfact
assèchement, 1
assècherai (j'), etc., 1
asséner, j'assènerai, etc., 1
assidument, 3
assiègerai (j'), etc., 1
assoir [asseoir]
attèle (j'), etc., 2
autostop
autostoppeur
avant-gout, 3
avèrerai (j'), etc., 1
 
B
 
banquète (je), etc., 2
barcarole, 8
barman (un), des barmans, 7
baseball
basketball
bassecour
bat-flanc (un), des bat-flancs, 4
becquète (je), etc., 2
bélitre, 3
benoit, 3
benoitement, 3
bésicles
bizut
blabla
blackout (un), des blackouts, 7
blasphèmerai (je), etc., 1
blatèrera (il), etc., 1
bluejean (un), des bluejeans, 7
boite, 3
boitier, 3
bonhommie
boss (un, des), 7
bossèle (je), etc., 2
bottèle (je), etc., 2
bouiboui
boursouffler
boursoufflure
boutentrain
bouterole, 8
boute-selle (un), des boute-selles, 4
box (un, des), 1
branlebas
braséro
brevète (je), etc., 2
brise- + nom commun : ce nom prend la marque du pluriel quand et seulement
quand le nom composé est au pluriel (un brise-bise, des brise-bises ; un
brise-fer, des brise-fers ; un brise-lame, des brise-lames, etc.), 4
brisetout (un), des brisetouts
brulage, 3
brule-gueule (un), des brule-gueules, 3, 4
brule-parfum (un), des brule-parfums, 3, 4
brule-pourpoint (à), 3
bruler, 3
brulerie, 3
bruleur, 3
brulis, 3
brulot, 3
brulure, 3
brunch (un), des brunchs, 7
buche, 3
bucher (nom), 3
bucher (verbe), 3
bucheron, 3
buchette, 3
bucheur, 3
 
C
 
cache- + nom commun : ce nom prend la marque du pluriel quand et seulement
quand le nom composé est au pluriel (un cache-pot, des cache-pots ; un
cache-poussière, des cache-poussières ; un cache-sexe, des cache-sexes,
etc.), 4
cachète (je), etc., 2
cahutte
caméraman (un), des caméramans, 7
candéla
cannelloni (un), des cannellonis, 7
caquète (je), etc., 2
carènerai (je), etc., 1
carrèle (je), etc., 2
casse- + nom commun : ce nom prend la marque du pluriel quand et seulement
quand le nom composé est au pluriel (un casse-cou, des casse-cous ; un
casse-noisette, des casse-noisettes ; un casse-pied, des casse-pieds, etc.),
4
casse-croute (un), des casse-croutes, 3, 4
cèderai (je), etc., 1
célèbrerai (je), etc., 1
cèleri, 1
cent est précédé et suivi d'un trait d'union dans les numéraux composés
(cent-un, deux-cents, etc.), 5
chaine, 3
chainette, 3
chainon, 3
chancèle (je), etc., 2
charriot
chasse-mouche (un), des chasse-mouches, 4
chasse-neige (un), des chasse-neiges, 4
chauffe-bain (un), des chauffe-bains, 4
chauffe-eau (un), des chauffe-eaux, 4
chauffe-plat (un), des chauffe-plats, 4
chaussetrappe
chauvesouris
chéchia
cherry (un), des cherrys, 7
chichekébab (un), des chichekébabs, 7
chronomètrerai (je), etc., 1
cicérone
ci-git, 3
cigüe
cinéroman
cisèle (je), etc., 2
clergyman (un), des clergymans, 7
cliquète (je), etc., 2
clochepied (à)
cloitre, 3
cloitrer, 3
coincoin (nom)
collète (je), etc., 2
combattif
combattivité
comparaitre, il comparait, je comparaitrai, etc., 3
complait (il), 3
complèterai (je), etc., 1
compte-fil (un), des compte-fils, 4
compte-goutte (un), des compte-gouttes, 4
compte-tour (un), des compte-tours, 4
concèderai (je), etc., 1
condottière (un), des condottières, 7
confèrerai (je), etc., 1
confetti (un), des confettis, 7
conglomèrerai (je), etc., 1
connaitre, il connait, je connaitrai, etc., 3
conquistador (un), des conquistadors, 7
considèrerai (je), etc., 1
contigüe
contigüité
continument, 3
contremaitre, contremaitresse, 3
coopèrerai (je), etc., 1
corolaire, 8
corole, 8
coupe- + nom commun : ce nom prend la marque du pluriel quand et seulement
quand le nom composé est au pluriel (un coupe-gorge, des coupe-gorges ; un
coupe-papier, des coupe-papiers, etc.), 4
coupecoupe
cout, 3
coutant, 3
couter, 3
couteusement, 3
couteux, 3
couvrepied
covergirl (une), des covergirls, 7
cowboy (un), des cowboys, 7
craquèle (je), etc., 2
craquète (il), etc., 2
crècerelle, 1
crècherai (je), etc., 1
crèmerie, 1
crèneler, je crénèle, etc., 1, 2
crescendo (un), des crescendos, 7
crève-coeur (un), des crève-coeurs, 4
critérium
crochepied
crochète (je), etc., 2
croitre, je croitrai, etc., 3
croquemitaine
croquemonsieur
croquemort
croute, 3
crouter, 3
crouton, 3
crument (adverbe), 3
cuisseau [cuissot]
cure-dent (un), des cure-dents, 4
cure-oreille (un), des cure-oreilles, 4
cure-pipe (un), des cure-pipes, 4
curriculum (un), des curriculums, 7
cuvèle (je), etc., 2
 
D
 
déblatèrerai (je), etc., 1
déboiter, 3
décachète (je), etc., 2
décèderai (je), etc., 1
décélèrerai (je), etc., 1
déchainement, 3
déchainer, 3
déchiquète (je), etc., 2
déciller [dessiller]
décolèrerai (je), etc., 1
décollète (je), etc., 2
déconsidèrerai (je), etc., 1
décrescendo (un), des décrescendos, 7
décrèterai (je), etc., 1
décroitre, il décroit, je décroitrai, 3
défèquerai (je), etc., 1
défèrerai (je), etc., 1
défraichir, 3
dégénèrerai (je), etc., 1
dégout, 3
dégoutant, 3
dégoutation, 3
dégouter, 3
déléatur (un), des déléaturs, 7
délèguerai (je), etc., 1
délibèrerai (je), etc., 1
délirium trémens
démiurge
dentelière
dépaquète (je), etc., 2
déplait (il), 3
dépossèderai (je), etc., 1
dépoussièrerai (je), etc., 1
dépucèle (je), etc., 2
dérèglementation, 1
dérèglementer, 1
dérèglerai (je), etc., 1
désagrègerai (je), etc., 1
désaltèrerai (je), etc., 1
désespèrerai (je), etc., 1
désidérata (un), des désidératas, 7
désintègrerai (je), etc., 1
dessècherai (je), etc., 1
[dessiller, voir déciller]
dessouler, 3
détèle (je), etc., 2
diésel
dièserai (je), etc., 1
diffèrerai (je), etc., 1
digèrerai (je), etc., 1
dime, 3
dinatoire, 3
diner (verbe et nom), 3
dinette, 3
dineur, dineuse, 3
disparaitre, il disparait, je disparaitrai, etc., 3
dissèquerai (je), etc., 1
dissout (participe passé)
douçâtre
dument (adverbe), 3
duodénum
duplicata (un), des duplicatas, 7
dussè-je, 1
duvète (je), etc., 2
 
E
 
ébrècherai (j'), etc., 1
échevèle (j'), etc., 2
écrèmerai (j'), etc., 1
[eczéma, voir exéma]
édelweiss
emboitage, 3
emboitement, 3
emboiter, 3
embuche, 3
empaquète (j'), etc., 2
empiètement, 1
empièterai (j'), etc., 1
emporte-pièce (un), des emporte-pièces, 4
empoussièrerai (j'), etc., 1
enchainement, 3
enchainer, 3
encrouter, 3
enfièvrerai (j'), etc., 1
ensorcèle (j'), etc., 2
ensorcèlement, 2
entrainant, 3
entrainement, 3
entrainer, 3
entraineur, -euse, 3
énumèrerai (j'), etc., 1
envoutant, 3
envoutement, 3
envouter, 3
épèle (j'), etc., 2
épitre, 3
époussète (j'), etc., 2
errata (un), des erratas, 7
erratum (un), des erratums, 7
espèrerai (j'), etc., 1
essuie- + nom commun : ce nom prend la marque du pluriel quand et seulement
quand le nom composé est au pluriel (un essuie-glace, des essuie-glaces ; un
essuie-main, des essuie-mains, etc.), 4
et est précédé et suivi d'un trait d'union dans les numéraux composés
(vingt-et-un, etc.), 5
étincèle (il), etc., 2
étiquète (j'), etc., 2
étouffe-chrétien (un), des étouffe-chrétiens, 4
eussè-je, 1
évènement, 1
évènementiel, 1
éviscèrerai (j'), etc., 1
exagèrerai (j'), etc., 1
exaspèrerai (j'), etc., 1
excèderai (j'), etc., 1
excrèterai (j'), etc., 1
exècrerai (j'), etc., 1
exéma [eczéma]
exémateux
exigüe (adjectif féminin)
exigüité
exlibris (un, des)
exonèrerai (j'), etc., 1
exvoto (un), des exvotos, 7
 
F
 
facsimilé (un), des facsimilés, 7
fairplay
faitage, 3
faite, 3
faitier, -ère, 3
faitout (un), des faitouts
fédèrerai (je), etc., 1
ferry (un), des ferrys, 7
feuillète (je), etc., 2
ficèle (je), etc., 2
flash (un), des flashs, 7
flècherai (je), etc., 1
flute, 3
fluté, 3
fluteau, 3
fluter, 3
flutiau, 3
flutiste, 3
fourretout (un), des fourretouts
fraiche (adjectif féminin et nom), 3
fraichement, 3
fraicheur, 3
fraichir, 3
frèterai (je), etc., 1
froufrou
fume-cigarette (un), des fume-cigarettes, 4
fumerole, 8
furète (je), etc., 2
fussè-je, 1
fut (nom), 3
 
G
 
gageüre
gagne-pain (un), des gagne-pains, 4
galèrerai (je), etc., 1
garde- + nom : ce nom prend la marque du pluriel quand et seulement quand le
nom composé est au pluriel, qu'il désigne des personnes ou des choses (un
garde-boue, des garde-boues ; un garde-chasse, des garde-chasses ; un
garde-manger, des garde-mangers, etc.), 4
gâte-sauce (un), des gâte-sauces, 4
gélinotte
génèrerai (je), etc., 1
gentleman (un), des gentlemans, 7
gèrerai (je), etc., 1
girole, 8
git (il), 3
gite, 3
giter, 3
globetrotteur
gobe-mouche (un), des gobe-mouches, 4
golden (une), des goldens, 7
goulument, 3
gout, 3
gouter (verbe et nom), 3
graffiti (un), des graffitis, 7
gratte-ciel (un), des gratte-ciels, 4
gratte-papier (un), des gratte-papiers, 4
grigri
grille-pain (un), des grille-pains, 4
grole, 8
grommèle (je), etc., 2
grommèlement, 2
guibole, 8
guilde [ghilde]
 
H
 
halète (je), etc., 2
handball
harakiri
harcèle (je), etc., 2
hautecontre
hautparleur
hébèterai (j'), etc., 1
hèlerai (je), etc., 1
hobby (un), des hobbys, 7
homéo- [homoeo-]
hoquète (je), etc., 2
hors- + nom sans article prend la marque du pluriel au second élément quand
le nom composé est au pluriel (des hors-bords, des hors-jeux, des
hors-textes, etc.), 4
hotdog (un), des hotdogs, 7
huitre, 3
huitrier, 3
huitrière, 3
hydrogènerai (j'), etc., 1
hypothèquerai (j'), etc., 1
 
I
 
ile, 3
ilet, 3
ilien, 3
ilot, 3
imbécilité
imprègnerai (j'), etc., 1
imprésario (un), des imprésarios, 7
imprimatur (un), des imprimaturs, 7
incarcèrerai (j'), etc., 1
incinèrerai (j'), etc., 1
incipit (un), des incipits, 7
indiffèrera (il), etc., 1
indument (adverbe), 3
infèrerai (j'), etc., 1
in-folio (un), des in-folios, 7
ingèrerai (j'), etc., 1
in-octavo (un), des in-octavos, 7
in-quarto (un), des in-quartos, 7
inquièterai (j'), etc., 1
insèrerai (j'), etc., 1
intègrerai (j'), etc., 1
intercèderai (j'), etc., 1
interfèrerai (j'), etc., 1
interpeler
interprèterai (j'), etc., 1
 
J
 
jazzman (un), des jazzmans, 7
jeanfoutre
jéjunum
jeuner, 3
jeuneur, 3
joailler
jumèle (je), etc., 2
 
K
 
kakémono
kibboutz (un, des), 7
kifkif
 
L
 
lacèrerai (je), etc., 1
laissé + infinitif est invariable, 6
lance- + nom : ce nom prend la marque du pluriel quand et seulement quand le
nom composé est au pluriel (un lance-flamme, des lance-flammes ; un
lance-pierre, des lance-pierres, etc.), 4
lapilli (un), des lapillis, 7
largo (un), des largos, 7
lasagne (une), des lasagnes, 7
lave-linge (un), des lave-linges, 4
lave-vaisselle (un), des lave-vaisselles, 4
lazzi (un), des lazzis, 7
lècherai (je), etc., 1
légato (un), des légatos, 7
légifèrerai (je), etc., 1
lèguerai (je), etc., 1
leitmotiv (un), des leitmotivs, 7
lento (un), des lentos, 7
lèserai (je), etc., 1
libèrerai (je), etc., 1
lied (un), des lieds, 7
lieudit
linoléum
lobby (un), des lobbys, 7
lockout (un), des lockouts, 7
lunch (un), des lunchs, 7
lunetier
 
M
 
macaroni (un), des macaronis, 7
macèrerai (je), etc., 1
maitre, 3
maitresse, 3
maitrisable, 3
maitrise, 3
maitriser, 3
mangetout (un), des mangetouts
maraicher, 3
marengo (un), des marengos, 7
mariole, 8
martèlement, 2
match (un), des matchs, 7
maximum (un), des maximums, 7
méconnaitre, il méconnait, je méconnaitrai, etc., 3
média (un), des médias, 7
méhari (un), des méharis, 7
mélimélo
mémento
mémorandum (un), des mémorandums, 7
mètrerai (je), etc., 1
mille dans les numéraux composés est précédé et suivi d'un trait d'union
(deux-mille-cent, etc.), 5
millefeuille
millepatte
millepertuis
minichaine, 3
minimum (un), des minimums, 7
modèrerai (je), etc., 1
monte-charge (un), des monte-charges, 4
morcèle (je), etc., 2
morcèlement, 2
morigènerai (je), etc., 1
motocross (un, des), 7
mouchète (je), etc., 2
mout, 3
musèlement, 2
mu (participe passé), 3
mure (nom), 3
murement, 3
murier, 3
murir, 3
musèle (je), etc., 2
 
N
 
nævus (un, des), 7
naitre, il nait, je naitrai, etc., 3
nénufar
nickèle (je), etc., 2
nivèle (je), etc., 2
nivèlement, 2
noroit (vent), 3
nova (une), des novas, 7
nursery (une), des nurserys, 7
 
O
 
obèrera (il), etc., 1
oblitèrerai (j'), etc., 1
obsèderai (j'), etc., 1
obtempèrerai (j'), etc., 1
offset (un), des offsets, 7
ognon
opèrerai (j'), etc., 1
oppidum (un), des oppidums, 7
ossobuco (un), des ossobucos, 7
oued (un), des oueds, 7
ouvre-boite (un), des ouvre-boites, 3, 4
ouvre-bouteille (un), des ouvre-bouteilles, 4
oxygènerai (j'), etc., 1
 
P
 
pagaille
paillète (je), etc., 2
paitre, il pait, il paitra, etc., 3
parabellum (un), des parabellums, 7
paraitre, il parait, je paraitrai, etc., 3
pare- + nom : ce nom prend la marque du pluriel quand et seulement quand le
nom composé est au pluriel (un pare-brise, des pare-brises ; un pare-choc,
des pare-chocs, etc.), 4
parquète (je), etc., 2
passepartout (un), des passepartouts
passepasse
pècherai (je) [<< commettre une faute >>], etc., 1
pècheresse, 1
pédigrée
pêlemêle
pellète (je), etc., 2
pénalty (un), des pénaltys, 7
pénètrerai (je), etc., 1
pèquenaud ou pèquenot, 1
perce-neige (un ou une), des perce-neiges, 4
pérestroïka
perpètrerai (je), etc., 1
persévèrerai (je), etc., 1
persiffler
persiffleur
pèse- + nom : ce nom prend la marque du pluriel quand et seulement quand le
nom composé est au pluriel (un pèse-bébé, des pèse-bébés ; un pèse-lettre,
des pèse-lettres, etc.), 4
péséta
péso
pèterai (je), etc., 1
phylloxéra
piègerai (je), etc., 1
piéta
pingpong (un), des pingpongs, 7
pipeline
pique- + nom : ce nom prend la marque du pluriel quand et seulement quand le
nom composé est au pluriel (un pique-assiette, des pique-assiettes, etc.), 4
piquenique
piqueniquer
piqueniqueur
piquète (je), etc., 2
piqure, 3
pirojki (un), des pirojkis, 7
pisse-vinaigre, des pisse-vinaigres, 4
pizzicato (un), des pizzicatos, 7
placébo
plait (il), 3
platebande
pommèle (il se), etc., 2
ponch [punch << boisson >>]
pondèrerai (je), etc., 1
porte- + nom : ce nom prend la marque du pluriel quand et seulement quand le
nom composé est au pluriel (un porte-avion, des porte-avions ; un
porte-bonheur, des porte-bonheurs ; un porte-drapeau, des porte-drapeaux ;
un porte-jarretelle, des porte-jarretelles, etc.), 4
porteclé
portemine
portemonnaie
portevoix
possèderai (je), etc., 1
potpourri (un), des potpourris
pourlècherai (je), etc., 1
pousse-café (un), des pousse-cafés, 4
poussepousse
précèderai (je), etc., 1
prêchiprêcha
préfèrerai (je), etc., 1
presqu'ile, 3
presse- + nom : ce nom prend la marque du pluriel quand et seulement quand
le nom composé est au pluriel (un presse-citron, des presse-citrons ; un
presse-papier, des presse-papiers, etc.), 4
procèderai (je), etc., 1
profèrerai (je), etc., 1
prolifèrera (il), etc., 1
prospèrerai (je), etc., 1
protège-dent (un), des protège-dents, 4
protègerai (je), etc., 1
prudhomme
prunelier
puiné, 3
puissè-je, 1
 
Q
 
quartier-maitre, 3
québécois
quincailler
quotepart
 
R
 
rabat-joie (un), des rabat-joies, 4
rafraichir, 3
rafraichissement, 3
ragout, 3
ramasse-miette (un), des ramasse-miettes, 4
ranch (un), des ranchs, 7
rapiècerai (je), etc., 1
rase-motte (un), des rase-mottes, 4
rassérènerai (je), etc., 1
rassoir [rasseoir]
râtèle (je), etc., 2
ravioli (un), des raviolis, 7
réapparaitre, il réapparait, je réapparaitrai, etc., 3
recéler, je recèlerai, etc., 1
reconnaitre, il reconnait, je reconnaitrai, etc., 3
reconsidèrerai (je), etc., 1
récupèrerai (je), etc., 1
référendum
réfèrerai (je), etc., 1
reflèterai (je), etc., 1
réfréner, je réfrènerai, etc., 1
réfrigèrerai (je), etc., 1
régénèrerai (je), etc.,1
règlementaire, 1
règlementairement, 1
règlementation, 1
règlementer, 1
règlerai (je), etc., 1
règnerai (je), etc., 1
réinsèrerai (je), etc., 1
réintègrerai (je), etc., 1
réitèrerai (je), etc., 1
relai
relèguerai (je), etc., 1
remboiter, 3
rempaquète (je), etc., 2
remue-ménage (un), des remue-ménages, 4
remue-méninge (un), des remue-méninges, 4
rémunèrerai (je), etc., 1
renaitre, il renait, je renaitrai, etc., 3
renouvèle (je), etc., 2
renouvèlement, 2
repaitre, il repait, je repaitrai, etc., 3
reparaitre, il reparait, je reparaitrai, etc., 3
repèrerai (je), etc., 1
répèterai (je), etc., 1
repose-pied (un), des repose-pieds, 4
repose-tête (un), des repose-têtes, 4
resèquerai (je), etc., 1
ressemèle (je), etc., 2
rétrocèderai (je), etc., 1
révèlerai (je), etc., 1
réverbèrera (il), etc., 1
révèrerai (je), etc., 1
révolver
rince-doigt (un), des rince-doigts, 4
risquetout (un), des risquetouts
rivète (je), etc., 2
rouspèterai (je), etc., 1
rugbyman (un), des rugbymans, 7
ruissèle (je), etc., 2
ruissèlement, 2
rush (un), des rushs, 7
 
S
 
saccarine (et sa famille)
sagefemme
sanatorium (un), des sanatoriums, 7
sandwich (un), des sandwichs, 7
sans- + nom sans article : ce nom prend la marque du pluriel quand et
seulement quand le nom composé est au pluriel (un sans-abri, des sans-abris,
etc.), 4
satisfécit (un), des satisfécits, 7
saufconduit (un), des saufconduits
scampi (un), des scampis, 7
scénario (un), des scénarios, 7
sconse [skunks]
scotch (un), des scotchs, 7
sèche-cheveu (un), des sèche-cheveux, 4
sèche-linge (un), des sèche-linges, 4
sècherai (je), etc., 1
sècheresse, 1
sécrèterai (je), etc., 1
sèneçon, 1
sénescence
sénestre
sénior
séquoia
serpillère
serre- + nom : ce nom prend la marque du pluriel quand et seulement quand le
nom composé est au pluriel (un serre-livre, des serre-livres ; un
serre-tête, des serre-têtes, etc.), 4
show (un), des shows, 7
sidecar
sidèrerai (je), etc., 1
siègerai (je), etc., 1
sketch (un), des sketchs, 7
smash (un), des smashs, 7
solo (un), des solos, 7
sombréro
soprano (un), des sopranos, 7
sorgo
sottie
soufflète (je), etc., 2
souffre-douleur (un), des souffre-douleurs, 4
soul [ivre], 3
soulard, 3
soulaud, 3
souler, 3
soulerie, 3
soulographie, 3
sous- + nom : ce nom prend la marque du pluriel quand le nom composé est au
pluriel (des sous-mains, des sous-verres, etc.), 4
spaghetti (un), des spaghettis, 7
spéculum
speech (un), des speechs, 7
statuquo (un), des statuquos, 7
stimulus (un, des), 7
stoupa, 3
striptease
stripteaseuse
succèderai (je), etc., 1
suggèrerai (je), etc., 1
sulky (un), des sulkys, etc., 7
supernova (une), des supernovas, 7
suraigüe (adjectif féminin)
surcout, 3
surcroit, 3
surement, 3
sureté, 3
suroit, 3
surpiqure, 3
sursoir, je sursoirai, etc.
symposium (un), des symposiums, 7
 
T
 
tachète (je), etc., 2
taille-crayon (un), des taille-crayons, 4
tamtam
tapecul
tâte-vin (un), des tâte-vins, 4
téléfilm
tempèrerai (je), etc., 1
tempo (un), des tempos, 7
terreplein
tèterai (je), etc., 1
tire- + nom : ce nom prend la marque du pluriel quand et seulement quand le
nom composé est au pluriel (un tire-fesse, des tire-fesses ; un tire-lait,
des tire-laits, etc.), 4
tirebouchon
tirebouchonner
tirefond
tocade
toccata (une), des toccatas, 7
tohubohu
tolèrerai (je), etc., 1
tord-boyau (un), des tord-boyaux, 4
tory (un), des torys, 7
tourne-disque (un), des tourne-disques, 4
tournedos
trainailler, 3
trainard, 3
traine, 3
traine- + nom : ce nom prend la marque du pluriel quand et seulement quand
le nom composé est au pluriel (un traine-savate, des traine-savates, etc.),
3, 4
traineau, 3
trainée, 3
trainer, 3
traineur, 3
traintrain
traitre, traitresse, 3
traitreusement, 3
traitrise, 3
transfèrerai (je), etc., 1
transparaitre, il transparait, je transparaitrai, etc., 3
trémolo
trouble-fête (un), des trouble-fêtes, 4
tsétsé
tue-mouche (un), des tue-mouches, 4
tumulus (un, des), 7
 
U
 
ulcèrerai (j'), etc., 1
underground (un), des undergrounds, 7
 
V
 
vadémécum (un), des vadémécums, 7
vanupied
végèterai (je), etc., 1
vélum
vénèrerai (je), etc., 1
vènerie, 1
ventail [vantail]
véto
vide- + nom : ce nom prend la marque du pluriel quand et seulement quand le
nom composé est au pluriel (un vide-cave, des vide-caves ; un vide-poche,
des vide-poches, etc.), 4
vitupèrerai (je), etc., 1
vocifèrerai (je), etc., 1
volète (il), etc., 2
volleyball
voute, 3
vouter, 3
 
W
 
weekend (un), des weekends, 7
whisky (un), des whiskys, 7
winch (un), des winchs, 7
 
Z
 
zakouski (un), des zakouskis, 7
zèbrerai (je), etc., 1
 
----------------------------------------------------------------------------
 
Les recommandations orthographiques de 1990 ont reçu l'aval des plus hautes autorités scientifiques et pédagogiques
 
Les <<rectifications>> [...] présentent trois traits remarquables : d'une part, elles ne concernent que des points assez particuliers [...]; d'autre part, sur ces points mêmes, les propositions paraissent modérées, surtout si on les compare à d'autres, comme celles de 1975, dues à l'Académie française; en troisième lieu [...], le projet ne fait qu'apporter, dans le plus grand nombre des cas, une caution publique à des usages attestés. Les spécialistes mandatés pour le proposer, ainsi que l'Académie, priée d'en dire son sentiment, n'ont donc pas fait autrement que cette dernière ne fait depuis plus de trois cent cinquante ans qu'elle en a reçu ministère : enregistrer l'usage et non le précéder.
 
Claude Hagège Professeur au Collège de France (Le Monde, 10 janvier 1991)
 
Une nouvelle page de la langue est en train de s'écrire. Nul n'ignore que c'est avec des orthographes très différentes que nos grands écrivains des XVIe, XVIIe, XVIIIe et même XIXe siècles ont écrit leurs oeuvres. L'on ne dira jamais assez combien l'orthographe est le vêtement de la langue. Il est donc normal que l'on cherche à l'ajuster le mieux possible.
 
Bernard Quemada Vice-président du Conseil supérieur de la langue française (France-Soir, 7 janvier 1991)
 
Enjeu scolaire, mais aussi social et idéologique, l'écriture de la langue a installé [...] << la mentalité orthographique des Français >>. Or, renverser les priorités, mettre au premier plan les formes rectifiées, accepter, mais comme des tolérances, les formes anciennes, c'est aussi faire bouger un paysage qui semblait figé, pris depuis un temps immémorial dans une sorte de glaciation, c'est faire entrer le mouvement dans la langue, renouer avec l'Histoire.
 
Raymond Le Loch Ancien président de la Fédération internationale des professeurs de français (Québec français, n° 81, printemps 1991)
 
(c) APARO (association sans but lucratif), Bruxelles, 1997
 
 
 
 
 
 

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Last modified: 21-Mar-00